Chronique ” Gaza Urgence Déplacé.e.s | Colis de secours pour les personnes déplacées dans les zones isolées Nord-Gaza
19 février 2025Le 18 Février au soir Marsel envoie le compte rendu d’une action conjointe du Centre Ibn Sina et de l’UJFP dans le nord de Gaza
Dans l’extrême nord de Gaza, là où la douleur rencontre l’espoir et où l’humanité semble périr pour renaître, notre voyage humanitaire a commencé à éclairer le chemin à travers la souffrance. Dans ces zones isolées, où la vie est devenue un rêve lointain et où l’occupation a tout détruit autour d’elles, nous avons apporté avec nous une petite lueur d’espoir emballée dans des colis alimentaires livrés aux familles touchées.
Les volontaires du Centre Ibn Sina, soutenus par nos amis de “UJFP”, ont atteint les zones les plus reculées. Ils ont emporté avec eux 100 colis alimentaires, comme s’il s’agissait de gouttes d’eau dans un désert de désespoir. Ces familles, vivant au milieu des décombres des maisons détruites, où les routes sont bloquées et les débris de guerre remplissent l’horizon, n’avaient rien d’autre que ces colis pour retrouver un sentiment de dignité et d’espoir pour une vie digne de leur humanité.
Dans la zone frontalière d’Attatra, l’ampleur des destructions était stupéfiante. Mais au milieu des ruines, les colis alimentaires représentaient un nouvel espoir, plein de vie. À Beit Hanoun, les familles se sont rassemblées autour des colis comme s’il s’agissait de trésors précieux, réclamant en silence devant le monde leur dignité volée par l’occupation.
Ces colis étaient plus que de la nourriture ; ils étaient un message plein d’humanité, porteur de solidarité et d’espoir, leur disant : “Vous n’êtes pas seuls dans cette obscurité”.
Lorsque les mères recevaient les colis, les yeux des enfants, qui avaient perdu la joie de l’enfance, étincelaient de bonheur. Les mères, malgré la tristesse dans leur cœur, souriaient. Um Jud, de Beit Hanoun, regardait ses enfants tenir avec empressement les colis : “Nous avons vécu des jours sans nourriture comme si nous avions perdu nos droits les plus fondamentaux dans ce monde. Mais ces colis nous apportent le sentiment d’être pris en charge et nous rappellent que nous comptons toujours et qu’il y a des gens qui se souviennent de nous. »
Dans ce lieu où l’accès aux marchés est devenu un rêve lointain, les colis n’étaient pas seulement de la nourriture ; ils étaient un rayon d’espoir dans l’obscurité, rappelant à chaque personne déplacée qu’elle n’est pas seule dans sa souffrance. Ce fut un moment qui a touché les cœurs, leur rappelant que l’humanité est toujours vivante et que même dans les moments les plus difficiles, l’espoir peut surgir des décombres.
L’un des bénévoles, témoin de la joie dans les yeux des familles, a déclaré : « Nous avons plus que jamais besoin d’initiatives comme celle-ci. Ces colis ne sont pas seulement de la nourriture ; “Ils sont un symbole de leur résilience face aux défis quotidiens.”
A chaque coin de rue de ces zones dévastées, les habitants ont exprimé leur profonde gratitude à ceux qui ont contribué à alléger leurs souffrances. Ces colis étaient plus que de la nourriture, ils étaient un symbole d’espoir et un rappel que, malgré l’amertume de la vie, il est encore possible que quelque chose pousse parmi les ruines. Au cœur de la tragédie, l’espoir continue de battre et les personnes déplacées restent résilientes, sachant qu’elles ne sont pas seules dans leur lutte.
lien des photos et vidéos
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