Ce 27 septembre disparaissait Hassan Nasrallah. La mort à Beyrouth du leader du Hezbollah lors d’une frappe aérienne était présentée aux médias comme une victoire décisive d’Israël. Il aura pourtant fallu seize ans de traque, deux guerres, et un bombardement gigantesque causant plusieurs centaines de morts civils pour en venir à bout. En 2006 déjà, la kitschissime chanson israélienne “Yalla ya Nasrallah” annonçait la mort de ce “diable” – une prophétie un peu retardée par l’humiliante défaite de Tsahal au Liban, alors que les chars Merkavas flambaient. Ce mois de conflit avait fait du Hezbollah un adversaire redoutable, et de Nasrallah, une cible à abattre.
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