Chronique ” Gaza Urgence Déplacé.e.s” | Les raids continuent à Gaza
19 mars 2025Abu Amir envoie ce texte le 18 Mars au soir alors que partout en France des rassemblements ont eu lieu pour dénoncer la continuité du génocide à Gaza
L’armée israélienne poursuit ses massacres dans un silence international
Gaza connaît une escalade militaire grave alors que l’armée israélienne continue son offensive sanglante contre le territoire, ciblant les habitations, les centres d’hébergement et les camps de réfugiés. Cette agression a causé la mort de centaines de personnes et des milliers de blessés, dont une majorité d’enfants et de femmes. Ces attaques se déroulent sous le regard complice de la communauté internationale, tandis que de nouvelles révélations émergent sur les véritables objectifs d’Israël, qui ne se limitent pas à la récupération des otages, mais visent également à renverser le gouvernement du Hamas et à affaiblir la résistance palestinienne.
Israël justifie son agression par un prétexte fallacieux
Dans un communiqué, le Hamas a rejeté les accusations israéliennes selon lesquelles le mouvement préparait une attaque contre les forces d’occupation, affirmant qu’il s’agissait de simples prétextes visant à justifier la reprise de la guerre et l’intensification des massacres contre les Palestiniens de Gaza. Le Hamas a également souligné que l’armée israélienne avait violé l’accord de cessez-le-feu en reniant ses engagements et en poursuivant ses crimes sous la couverture américaine et internationale.
Une complicité américaine dans la guerre d’extermination
Le Hamas a révélé que l’administration américaine avait été informée à l’avance de cette offensive israélienne, prouvant ainsi sa participation directe dans cette guerre. Ce fait met en évidence l’hypocrisie des États-Unis, qui prétendent vouloir maintenir l’apaisement tout en soutenant Israël militairement et politiquement, rendant ainsi Washington directement responsable des massacres de civils palestiniens.
Israël applique une politique de la terre brûlée
Selon le ministère de la Santé de Gaza, les récents raids israéliens ont causé la mort de 412 personnes, dont 174 enfants et 89 femmes, et des centaines de blessés. La Défense civile de Gaza a confirmé que ces attaques faisaient partie des plus meurtrières depuis mai 2024, avec plus de 100 frappes aériennes simultanées sur des zones densément peuplées, entraînant l’anéantissement total de familles entières.
Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a expliqué que les équipes de secours et le personnel médical sont confrontés à un manque cruel d’équipements, les empêchant de porter assistance à tous les blessés. Il a ajouté que l’armée israélienne concentrait ses frappes sur les camps de réfugiés et les abris, aggravant encore la catastrophe humanitaire.
Israël veut renverser le Hamas plutôt que récupérer ses otages
D’après le journal israélien Haaretz, l’armée israélienne a intensifié ses assassinats ciblés contre les dirigeants civils du Hamas dans l’objectif de saper sa capacité à gouverner Gaza. Israël espère ainsi provoquer l’effondrement du gouvernement du Hamas et imposer une nouvelle structure de pouvoir dirigée par des clans locaux.
Cette stratégie démontre qu’Israël ne cherche pas seulement à libérer ses otages, mais vise également à remodeler l’avenir politique de Gaza, une démarche rejetée par les Palestiniens, qui insistent sur le fait que leur destin doit être décidé par eux-mêmes et non par l’occupation.
La communauté internationale appelle à la fin de l’agression
Le ministère égyptien des Affaires étrangères a condamné ces frappes israéliennes, les qualifiant de violation flagrante du cessez-le-feu et mettant en garde contre leurs conséquences désastreuses pour la région. L’Égypte a appelé la communauté internationale à intervenir immédiatement pour mettre fin à l’agression et permettre aux médiateurs de poursuivre leurs efforts en vue d’un cessez-le-feu permanent.
Par ailleurs, le commissaire général de l’UNRWA s’est dit horrifié par les scènes de civils tués, notamment des enfants, soulignant que la poursuite des hostilités ne ferait qu’accroître la souffrance et le désespoir. L’UNICEF a également dénoncé des frappes touchant des abris où se réfugiaient des familles, insistant sur le caractère indescriptible des atrocités commises à Gaza.
Le Hamas : Israël sabote les négociations et relance la guerre
Le porte-parole du Hamas, Abdel Latif Al-Qanoua, a affirmé que le mouvement maintenait des contacts permanents avec les médiateurs et traitait toutes les propositions avec sérieux et responsabilité. Il a accusé Israël de fermer les points de passage, d’empêcher l’entrée de l’aide humanitaire et de resserrer le blocus dans le but de torpiller l’accord et de relancer la guerre.
Il a également précisé que la proposition Witkoff avait bien été étudiée par le Hamas et n’avait pas été rejetée, contrairement à ce qu’affirme Israël. Selon lui, c’est le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, qui a choisi d’intensifier la guerre pour saboter tout accord possible.
L’escalade continue et un nouvel exode se profile
Les attaques israéliennes se poursuivent dans plusieurs zones de Gaza, contraignant des dizaines de milliers de familles à se préparer à un nouvel exode, après l’ordre donné par l’armée israélienne d’évacuer les quartiers situés à l’est du territoire. Les rapports indiquent qu’Israël applique une politique de déplacement forcé pour imposer une nouvelle réalité sur le terrain.
Pendant ce temps, à Tel-Aviv, des manifestations ont eu lieu pour exiger un retour aux négociations sur l’échange des prisonniers, signe que la pression intérieure sur le gouvernement israélien s’intensifie face à l’impasse militaire et aux pertes grandissantes.
Jusqu’à quand durera cette guerre ?
Alors que les massacres se multiplient, la communauté internationale continue à se limiter à de simples condamnations, sans prendre de mesures concrètes pour arrêter l’effusion de sang. Israël, pour sa part, poursuit son escalade meurtrière sans prêter attention aux appels à la désescalade.
Dans ce contexte tragique, les Palestiniens restent attachés à leur droit à l’existence jusqu’à la pleine récupération de leurs droits. Les appels se multiplient pour une intervention internationale urgente afin de stopper cette guerre, qui est devenue une catastrophe humanitaire sans précédent.
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