Non à l’acharnement contre Jean-Marc Rouillan

18 novembre 2020

Depuis le 9 juillet dernier, Jean-Marc Rouillan est en détention à domicile. Il accomplit actuellement une peine de huit mois fermes pour “apologie de terrorisme”.

Alors qu’il ne lui reste que quelques semaines avant de terminer sa condamnation le parquet anti-terroriste demande son incarcération en milieu fermé. La décision définitive sera prise par le tribunal de l’applicattion des peines en audience, au tribunal d’Auch, le 25 novembre prochain, dans un climat de surenchère répressif encouragé et exercépar le gouvernement.

Le Parquet justifie sa demande sur la base de deux incidents techniques du bracelet électronique.

Le premier, le 18 août, est le résultat d’un choc involontaire; le second, le 24 octobre, est dû à un décrochage du bracelet. A chaque fois, l’administration pénitentiaire a constaté la présence du détenu à son domicile et a pu communiquer avec lui. Il n’y a jamais eu de rupture de la détention.

Il faut signaler que durant cette peine, le détenu n’a bénéficié d’aucune permission professionnelle, ni familiale, ni d’aucune RPS (jours de réduction de peine).

Aujourd’hui la demande du Parquet relève de l’acharnement. Un acharnement que Jean-Marc Rouillan connaît bien: l’État n’a de cesse de prendre tous les prétextes pour l’isoler, le fragiliser et relancer incessamment la détention.

Jean-Marc Rouillan souffre d’une maladie auto-immune orpheline grave qui affaiblit son système immunitaire. L’envoyer en pleine épidémie de la Covid 19 dans un lieu fermé particulièrement pathogène est une réelle mise en danger.

Jean-Marc Rouillan répond aux critères de vulnérabilité tels qu’ils ont été établis par le gouvernement.

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