Lesbo et transphobie : deux piliers de la domination hétérosexuelle
Cet article, publié à l’origine dans le numéro papier du Poing de l’hiver 2017-2018, et écrit par les membres du collectif féministe montpelliérain La Collective 34, nous paraît toujours autant d’actualité. D’où cette republication.
« Ce n’est qu’une phase, ça va passer », « Alors, c’était quoi ton vrai prénom ? », « T’es une meuf ou un mec ? », « Mais t’as quoi entre les jambes ? », « C’est à cause d’une mauvaise expérience avec un homme ? », « Tu veux pas essayer le vrai sexe ? », « Vous comptez fêter la fête des mères ? La fête des pères ? Les deux ? À un moment il faut choisir… », « Hey, les lesbiennes, vous voulez ma bite dans votre cul ? », « C’est une lesbienne, madame l’avocate, vous voulez quand même la défendre ? », « Allô docteur, j’ai en face de moi un homme, enfin une femme, euh, un truc ». Voilà le genre de phrases que subissent quotidiennement les lesbiennes et les trans. Ces violences ne sont pas anodines mais ont une fonction sociale bien précise : renforcer les normes hétérosociales.
Augmentation des actes lesbo, gay, gi et transphobes
À l’occasion de la journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie, le 17 mai dernier, SOS Homophobie a publié son rapport annuel(1). Réalisé à partir de 1575 témoignages reçus en 2016, il permet de suivre, année après année, l’évolution de la lesbo-gay-bi et transphobie en France. Après deux années de diminution du nombre de témoignages reçus (1318 témoignages en 2015, 2197 en 2014)(2), voilà que le niveau – toujours demeuré élevé – repart à la hausse pour atteindre le niveau de celui des années précédant les débats sur le mariage pour tou·te·s. Cette situation atteste que les homophobes et les transphobes ont gagné en légitimité ces-dernières années. Au- delà des chiffres, ce rapport n’est que le reflet de ce que la plupart des personnes LGBT peuvent ressentir dès qu’elles allument la radio, vont au travail ou sortent dans la rue : la parole homophobe et transphobe s’est banalisée, libérée et finalement installée dans notre quotidien.
Si la loi dite du « mariage pour tous » reste une avancée importante du point de vue des droits, il n’en demeure pas moins que le mouvement réactionnaire drainé par la « manif pour tous » (ou plus précisément, la « manif contre toutes et tous ») a gagné la bataille médiatique et sémantique. Le discours homophobe s’est infiltré dans tous les médias et a été repris par des élus, donnant là une légitimité inespérée aux homophobes et réactionnaires de tous poils. Des expositions annulées, des pièces de théâtre chahutées, des programmes éducatifs abandonnés, etc.(3) Parler d’homosexualité – et même plus simplement d’égalité entre les femmes et les hommes – redevient transgressif. Après les débats sur le mariage pour tous, se donner la main dans la rue quand on est en couple non hétérosexuel, est devenu risqué : on s’expose aux regards réprobateurs, aux invectives, voire aux agressions.
Les réacs enragent encore du mariage contre toutes et tous
Mais pourquoi cette machine réactionnaire, avec ses grosses ficelles, réussit-elle à imposer ses thématiques et son vocabulaire dans le débat ? Les personnes qui manifestaient sous les couleurs de la « manif contre toutes et tous » et qui ont trouvé un écho favorable dans la société, le faisaient pour conserver le monde tel qu’ils le connaissaient. Un monde dans lequel les rôles assignés seraient clairement définis. L’existence et la reconnaissance de couple de même sexe, ainsi que des personnes trans’ met en effet à mal toutes une série de certitudes : si deux femmes ou deux hommes peuvent faire couple et famille, comment continuer à justifier la domination patriarcale et la répartition des rôles qui en découlent ?
C’est sans doute pour cette raison que la société s’est raidi. Il ne s’agissait pas juste de donner les mêmes droits à tous les citoyens, mais bien de réinterroger, en profondeur, le système organisant notre société. Ces haines particulières reposent sur un hétérosexisme qui tient pour acquis que tout le monde est hétérosexuelle et que l’hétérosexualité est supérieure. C’est une discrimination et une oppression basée sur une distinction faite sur l’orientation sexuelle. C’est une promotion incessante, par les institutions ou les individus, de la supériorité de l’hétérosexualité et, simultanément, de la subordination de l’homosexualité.
La pression sociale et le conditionnement à la normalité imposent leurs modèles comme étant les seuls naturels et idéaux. Et, si nous lions la lesbophobie et la transphobie, c’est parce qu’elles nous semblent découler des mêmes processus. Les personnes trans’, au même titre que les femmes, subissent la mainmise de l’État et de la société sur leur corps et leurs identités. Les mécanismes qui les invisibilisent, les stigmatisent et les socialisent, sont exactement les mêmes que ceux qui excluent, invisibilisent et stigmatisent les femmes, dont les gouines : insultes, menaces, harcèlement, agressions physiques, moqueries, dénigrement, discriminations institutionnelles et au travail, violences policières etc.
Invisibiliser pour mieux réprimer
L’une des premières violences, qui est pourtant difficilement mesurable, c’est l’invisibilité. Les lesbiennes n’existent pas et ne sont que très peu représentées. Au cinéma, dans les séries, la visibilité lesbienne n’en est qu’à ses débuts. Pendant longtemps, le seul modèle existant était Marie-Jo la lesbienne camionneuse dans le film Gazon Maudit ! Heureusement, on a maintenant L-Word(4) ! Dans son parcours de vie, une jeune lesbienne commencera d’abord par être invisible à elle-même. Cette absence de modèle(s), qui nuit à son auto-identification, trouvera sa prolongation dans la façon de dissimuler son homosexualité. Comme le dirait OcéaneRoseMarie(5), aux pays des lesbiennes, des Martines deviennent vite des Martins !
Pourquoi ce manque de visibilité ? Parce que les femmes n’ont pas de « vraie » sexualité bien sûr ! Et donc une femme avec une autre femme, pour une société hétéronormée et patriarcale, ça n’existe pas, c’est l’impensable. Sauf, bien sûr, dans les films pornos… Cette invisibilisation des lesbiennes en tant que femme et homosexuelles rend leurs discours politique et revendicatif inaudible. Ajoutons à cela que le milieu militant dit LGBT n’est pas exempt d’un discours dominé par la pensée capitaliste, patriarcale, blanche, cis-genre(6) et hétéronormée de la société. Il s’y reproduit donc, à peu de chose près, les mêmes processus ; aussi le discours public est-il majoritairement celui des gays, cis, blancs ayant des revenus élevés. Il suffit d’écouter les revendications les plus portées ou ayant le plus avancé, pour se convaincre qu’il s’agit bien des intérêts d’une certaine catégorie dominante ; l’abandon du droit à la PMA(7) et des droits des trans’ étant des exemples flagrants.
La visibilité des trans’, quand à elle, est paradoxale. Certes, les figures trans’ sont présentes dans les clips des chanteuses en vogue, dans des films à succès, dans la mode, les séries, les faits divers et aujourd’hui au cœur des polémiques autour de la notion de genre. Néanmoins, s’il existe des figures trans’ dans la culture, on ne pourra pas dire que la culture mainstream soit inclusive. Tour à tour caricaturé, psychiatrisé, dans le meilleur des cas ignoré, dans le pire rejeté, les réalités trans-identitaires posent problème dans un contexte normatif fort.
Des violences qui incitent les LGBT à s’invisibiliser eux-mêmes
« Quatre contextes réunissent à eux seuls plus de 70 % des cas de lesbophobie : famille, lieux publics, Internet et travail. Dépassant le contexte des lieux publics, qui était en tête jusqu’en 2015, la famille est en 2016 le contexte principal des manifestations de lesbophobie avec 23% des cas recensés, suivie par les lieux publics (18%), Internet (16%), et enfin le travail (14%). […] Concernant les trans’, nombreux·ses sont les “trolls” qui, profitant de l’anonymat offert par le Net, se déchaînent. On les retrouve dans des commentaires d’articles sur des trans battue·s et tué·e·s partout dans le monde : “Attends t’as une bite ou pas ? Je sais pas si t’es un travelo, mais beurk, être fier d’une maladie mentale.” Ou sur Facebook pour commenter la mort d’une personne trans à Rouen : “Une bonne nouvelle”, “On n’aime pas les travelos”. Parfois, ce sont de véritables appels au meurtre, un délit qui n’est malheureusement pas si rare sur les réseaux sociaux. Twitter n’est pas en reste avec notamment le tweet virulent de Robert Ménard (maire de Béziers élu avec le soutien du FN), qui, au racisme, ajoute la discrimination transphobe : “Barbie sera désormais grosse et de toutes les couleurs… À quand une Barbie transgenre ?” »(8)
Les agressions sexuelles graves et les exclusions verbales ont plutôt lieu dans le cadre familial, dans la sphère privée, tandis que les agressions physiques, les harcèlements et les insultes ont plutôt lieu dans l’espace public. C’est aux alentours des lieux les plus fréquentés par les lesbiennes et les trans’ (bars, centre culturel), que les violences sont les plus fréquences, ce qui atteste de la préméditation de ces violences. En ce qui concerne les agresseurs, la grande majorité sont des jeunes hommes. La crainte de ces violences conduit les lesbiennes et les trans’ à renoncer aux signes visibles de leur orientation sexuelle et/ou de leur identité de genre, à rejeter les symboles (arc-en-ciel…), leur apparence (coiffure, vêtement, langage…) ou l’affection visible avec leur partenaire, jusqu’à rejeter leur identité. Dans la collectivité ainsi que dans l’individualité, les lesbiennes et les trans’ se trouvent donc toujours dans l’ambivalence. D’un côté, il y a l’invisibilité et la sécurité momentanée, avec, en même temps, le renforcement des stéréotypes et inégalités de pouvoir. De l’autre côté, il y a la visibilité et le danger imminent avec, en même temps, le potentiel d’émancipation et de changement social et politique.
Les journalistes parlent des lesbiennes et des trans’ sans leur donner la parole
À cela s’ajoute un traitement médiatique de la lesbophobie et de la transphobie déplorable. Quand Arte fait une émission « sérieuse » sur les trans’, toutes sortes de « spécialistes » (des médecins, la plupart du temps) sont invités mais pas de représentants des associations trans’ françaises ! Ou encore, lorsqu’une émission est réalisée pour débattre de l’ouverture de la PMA aux lesbiennes, ne sont invités que des hommes blancs, cisgenres et hétérosexuels. N’est-ce pas une belle image de la discrimination qui touche les lesbiennes et les trans’ que d’organiser des débats sur eux mais sans eux ?
Qu’en est-il des erreurs de pronoms, sujets et de pronoms personnels lorsqu’ils parlent au masculin des personnes trans’ qui se reconnaissent dans le genre féminin, et qu’ils s’adressent au féminin aux personnes trans’ qui se reconnaissent dans le genre masculin ? Dans les journaux papiers, que doit-on conclure quand ils parlent de transsexuelle, voire de travestie, au lieu de transgenre ? D’une manière générale, les approches médiatiques sont souvent infantilisantes, idéologiques, pathologisantes, et négationnistes. Elles alimentent les discriminations et légitiment des actes lesbophobes et transphobes allant de l’exclusion jusqu’au meurtre.
La lesbophobie « bienveillante » et « paternaliste »
Il existe aussi une certaine lesbophobie qu’on pourrait qualifier de « bienveillante », quelque peu paternaliste : c’est toutes ces phrases entendues qui charrient le déni de la sexualité lesbienne, de la possibilité d’être en couple ou de faire famille. Un couple de lesbiennes sera souvent désigné par le vocable « les filles » par leurs amis, leur déniant là, tranquillement, et avec beaucoup de gentillesse, leur statut de couple ! Cela peut évidemment prendre des formes beaucoup moins sympathiques. Les lesbiennes androgynes, dites masculines, se vivant dans des genres alternatifs, sont vues comme des marginales « hommasses », menaçantes car elles sortant des canons hétérosexistes. Étant plus visibles, elles encourent plus de risques de violence physique. La caricature les veut sociopathes, anormales, laides, misandres voire criminelles. Ce n’est pas l’acte homosexuel en soi qui dérange, mais la destruction des rôles de genres. Elles écopent des coups, des insultes et des moqueries.
Les lesbiennes féminines, moins visibles, subissent une discrimination moins directe mais plus sournoise. On les tolère dans la mesure où elles représentent un fantasme pornographique masculin mais leur orientation sexuelle n’est pas prise au sérieux. Elles ne représentent pas une menace, car « ça ne se voit pas ». On ne veut pas y croire. Ce sont celles à qui on répète « je peux participer ? », « quel gâchis »… Ce sont aussi celles que l’on traite de « putains ». Rappelons- nous d’ailleurs que le terme gouine, à l’origine était une insulte employée envers les putes, les prostituées, les lesbiennes et les femmes dites de mauvaise vie. Si un couple est constitué d’une femme féminine et d’une androgyne ou masculine, elles subiront des affronts directs. Si c’est un couple dit « lipstick » (deux jeunes femmes à l’apparence féminine qui sont ensemble), elles subiront des violences verbales sexistes et sexuelles, mais aussi parfois de l’incompréhension du milieu homosexuel. Il est tellement ancré dans nos mentalités qu’un couple implique une figure dominante et une figure dominée, que nous avons des difficultés à concevoir autre chose.
Persécution des juges
À cette invisibilité s’ajoutent des discriminations institutionnelles. Si l’État ne rend pas la vie facile aux lesbiennes, notamment en ce qui concerne l’accès à la parentalité, tout est fait pour faire payer aux trans’ leur parcours hors norme. Depuis le 18 novembre 2016, « les personnes trans’ n’ont, en principe, plus à produire de documents médicaux pour faire une demande de changement d’état civil. Cette loi met un terme à la jurisprudence de la cour de cassation de 1992 qui exigeait des personnes trans’ qu’elles démontrent le caractère irréversible du changement de sexe au moyen d’une intervention chirurgicale ou d’un traitement hormonal. En théorie elle met également fin à une inégalité de traitement des demandes sur le territoire français. »(9) Mais la procédure de changement d’état civil est payante et toujours judiciarisée : les trans’ sont obligés de passer devant un juge pour voir leur identité de genre pleinement reconnue. « Il existe un risque de re-médicalisation de fait. Si la loi de 2016 précise que le juge ne peut refuser une demande de changement d’état civil en se fondant exclusivement sur l’absence de documents médicaux, en réalité, les juges pourront continuer à accepter de recevoir des documents médicaux. [Et] il existe un risque d’arbitraire dans le traitement des demandes. Il n’existe pas de politique nationale harmonisée sur laquelle les procureurs peuvent se fonder pour se positionner sur les demandes de changement d’état civil. Si dans certaines juridictions les juges et les procureurs peuvent se montrer favorables aux questions de changement d’état civil des personnes trans, d’autres peuvent adopter des positions transphobes. Ni la loi de 2016 ni le décret du 29 mars 2017 ne mettent un terme au risque de traitement inégal des demandes sur le territoire. »(10)
Emprunt, logement, travail : les galères quotidiennes des trans’
Les atteintes aux droits de personnes trans-identitaires sont très concrètes. Le droit de vote n’est pas garanti : si vous vous présentez avec votre carte d’identité ou votre passeport pour vous inscrire sur une liste électorale et que celui-ci n’est pas conforme à votre apparence, votre demande sera refusée. L’accès aux moyens de paiement bancaire est aussi problématique : en effet, les banques ne sont pas obligées d’accepter de changer les coordonnées bancaires. Ainsi, la non-concordance entre l’apparence sociale et l’intitulé juridique de la personne présente devant le banquier peut poser des problèmes lors de règlements par chèque bancaire. Dans de telles conditions, il sera difficile de contracter des emprunts et autres crédits à la consommation, sans parler d’achats de biens immobiliers. L’accès au logement est aussi compliqué : comment justifier son identité, avec des fiches de paye, des avis d’imposition, des RIB et des papiers d’identité ne correspondant pas à l’identité sociale, et donc à l’apparence de la personne ? C’est s’exposer délibérément au refus et à la discrimination. Au travail, Pôle Emploi refuse systématiquement de vous enregistrer sous votre identité de genre lorsqu’elle est différente de celle qui est mentionnée sur votre carte d’identité. Cela mène fréquemment à des situations de chômage forcé.
Sans obligation de respecter l’identité de genre, la situation bascule parfois dans le harcèlement moral, comme lorsque l’on oblige un salarié à conserver des documents (cartes de visite, badges, adresse mail, papier à en-tête, etc.) devenus sans rapport avec son apparence. Le ou la chef d’entreprise rend la situation professionnelle intenable afin de pousser les salariés à la démission. L’accès aux soins et à la garantie du secret médical est compromis : sans changement d’état civil, il est impossible de changer son numéro de sécurité sociale. Cela expose la personne à un non-respect de sa vie privée dans la sphère médicale. Parfois, les médecins refusent de vous prendre en charge, vous obligeant à vous soigner seul ou à aller chercher des médecins loin de votre domicile. On consulte pour un rhume et on se retrouve à devoir s’expliquer sur ce qu’on a entre les jambes. Les déplacements à l’étranger sont aussi limités car votre passeport dévoile votre transidentité et vous expose là encore à des discriminations, voire à des interdictions d’entrée dans certains pays, sans parler des risques physiques. Il faut préciser que ces discriminations, au logement, au travail, à l’accès aux soins, même si elles ne sont pas institutionnelles, existent aussi de fait pour les lesbiennes. Dans toutes les situations de la vie quotidienne, les droits fondamentaux des trans’ ne sont pas respectés. Les plus précaires sont donc condamnés au chômage, aux aides sociales, aux emplois non déclarés et avilissants, surtout chez les jeunes rejetés par leur famille.
Discriminer les LGBT pour légitimer les normes hétérosociales
La lesbophobie ne traduit pas le simple rejet des lesbiennes ou encore le déni et l’effacement des relations amoureuses entre les femmes, mais la peur et la haine envers les lesbiennes parce qu’elles transgressent les rôles féminin-masculin, qu’elles sont indépendantes des hommes sur le plan sexuel et, en partie, sur le plan économique. La transphobie et la lesbophobie ont une fonction : discriminer et violenter pour réaffirmer les normes hétérosociales, c’est-à-dire le système qui construit et organise les rapports inégalitaires entre les hommes et les femmes. Et ces discriminations s’additionnent : si en plus d’être trans, et/ou lesbiennes, on est racisée, pauvre et sans papier, alors la peine est multiple. Contre toutes les oppressions, les discriminations et les dominations, une seule solution : la révolution !
Article rédigé par des militantes de La Collective 34, collectif féministe et non-mixte de Montpellier
Notes et sources :
(1) « Rapport annuel 2017 », SOS Homophobie
(2) « Rapport annuel 2016 », « Rapport annuel 2015 » SOS Homophobie, lien.
(3) « Cinéma : “Sausage Party” reste sur l’estomac de la Manif pour tous », Le Parisien, 1 er décembre 2016.
(4) « Lesbians on TV : Transphobia on The L Word », Queering the Feminist, 28 février 2011.
(5) « Océanerosemarie : “Il y a un féminisme blanc qui ne remet pas en question le système” », Blog Mediapart, 1 er novembre 2017.
(6) Le terme cisgenre décrit un type d’identité de genre où le genre ressenti d’une personne correspond à son genre de naissance.
(7) La procréation médicalement assistée (PMA), également appelée assistance médicale à la procréation (AMP), est un ensemble de pratiques cliniques et biologiques où la médecine intervient plus ou moins directement dans la procréation.
(8) « Rapport annuel 2017 », SOS Homophobie.
(9) et (10) « Décret sur le changement d’état civil des personnes trans : on est encore loin du changement d’état civil entièrement libre et gratuit ! », SOS Homophobie, 6 avril 2017.
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