Rectificatif sur la Marche des fiertés
A la suite de notre compte-rendu de la Marche des fiertés ce samedi 25 septembre, des participant.es nous ont demandé de rapporter un incident qui y a échappé à notre vigilance. Au départ de la marche, des queer racisé.es et handicapé.es ont tenté de se positionner en tête de cortège – un peu comme cela s’était effectué avec succès lors de la dernier édition d’avant-Covid, voici deux ans, sous l’égide du Pink Block, visant à re-politiser l’événement. Mais cette année, selon ces témoignages, ce groupe s’est fait charger par ce qu’il désigne comme “le cortège de la mairie “.
Plus tard dans l’après-midi, nous avons pu constater comment Michaël Delafosse, dont la présence était hyper ostensible, bénéficiait d’une garde rapprochée. Et c’est bien entendu par pure ironie critique que notre compte-rendu a recouru à l’image d’un “Delafosse block” constitué en “cortège de tête”. Par ailleurs, ce même incident sous l’arc de triomphe et sa banderole municipale “Montpellier t’aime” (et te cogne?), se sera accompagné de l’agression de certain.es de ces militant.es par des antipass dont le cortège circulait en sens contraire.
Un groupe dénonçant le “pink washing” (récupération de la cause gay par le pouvoir en place, ici municipal) a pu se constituer plus en arrière du cortège, et nous en avons largement rendu compte, dans cet article.
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