Montpellier : une campagne unitaire anti répression lancée sur la Comédie par des organisations de gauche
Plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées ce samedi 1er juin en début d’après-midi sur la place de la Comédie, pour le premier acte d’une campagne anti répression menée par de nombreuses organisations de gauche.
Les stands de différentes associations, organisations politiques et syndicales de la gauche montpelliéraine ont été disposés sur la place de la Comédie dès 14h.
Parmi elles, le comité local des Soulèvements de la Terre, la Gauche éco-socialiste 34, le NPA, l’Union Syndicale Solidaires ou encore l’Association France Palestine Solidarité (AFPS). Les militant.es distribuaient aux passant.es un tract reprenant un communiqué commun, signé par quelques dizaines d’organisations.
« Depuis plusieurs semaines, nous assistons à une série d’attaques du pouvoir et une nette aggravation des atteintes à la liberté syndicale, aux libertés d’expression et de manifestation. Aux interdictions de manifester et aux annulations de conférences s’ajoutent les convocations par les services de police, les ouvertures d’enquêtes judiciaires ou les condamnations contre des membres d’organisations syndicales, écologistes et politiques, notamment pour apologie du terrorisme, le soutien au mouvement de solidarité avec les palestinien.nes cristallisant cette criminalisation. Aujourd’hui, des centaines de personnes sont sous le coup d’enquêtes policières pour délit d’opinion. », pouvait-on lire sur les flyers. Avant de promettre « d’agir dans l’unité contre cette répression et de s’opposer à cette dérive autoritaire. » Retrouvez l’intégralité du communiqué et des signataires par ici.
Un militant montpelliérain du soutien au peuple palestinien, membre du comité Boycott Désinvestisssements Sanctions, passera d’ailleurs en procès le 6 juin, après une plainte déposée par le sénateur Hussein Bourgi suite à la diffusion de cette affiche.
En parallèle, une vingtaine de membres de la diaspora kanak et océanienne étaient installé.es de l’autre côté de la Comédie, sur les marches de l’Opéra, drapeaux de Kanaky dépliés, pour y informer la population sur la répression coloniale qui sévit en Kanaky/Nouvelle-Calédonie et sur le projet de dégel du corps électoral tant contesté par le camp indépendantiste sur place.
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