À Sète, le collectif antifasciste peine à concurrencer le fan club de Bardella venu faire signer son livre
Environ 150 personnes se sont rassemblées ce vendredi 22 novembre contre la venue de Jordan Bardella à Sète, à proximité immédiate du bar qui accueillait la séance de dédicace du président du Rassemblement National
Jordan Bardella donnait une séance de dédicace de son livre « Ce que cherche », organisée à 18h15 au bar Le Saint-Louis, sur le quai Léopold Suquet. Dès 16h30 une foule importante se pressait pour approcher de l’établissement.
En réaction, le collectif de lutte sétois contre l’extrême-droite, formé dans la foulée d’une mobilisation antifasciste le 2 juillet 2024, et qui revendique une cinquantaine d’associations, organisations politiques et syndicales participantes, avait appelé à un rassemblement pacifique dès 17h30, sur le quai Léopold Suquet, à l’angle du pont de la Civette et de la rue Honoré Euzet, à à peine plus d’une centaine de mètres du Saint-Louis.
C’est une foule d’environ 150 personnes, assez jeune, qui aura répondu à l’appel du collectif antifasciste. Entre ceux-là et le fan club de Bardella, nettement plus important, un cordon de CRS.
Les manifestant.es antifascistes ont tourné un moment autour du bar en question en chantant des slogans, sans accrochages avec les forces de l’ordre. Avant dispersion.
Le bain de foule de Jordan Bardella s’est lui prolongé en début de soirée.
Le président du Rassemblement National sera à Beaucaire ce samedi 23 novembre, pour inaugurer la permanence parlementaire de Julien Sanchez, vice-président du Rassemblement National et député français au Parlement européen, également ancien maire de la ville, au 16 de la rue de l’Hôtel de Ville. L’inauguration sera suivie d’une nouvelle séance de dédicaces, prévue à partir de 10h15, au 4 rue des anciens combattants d’Afrique du Nord, Beaucaire.
Un autre comité d’accueil antifasciste est prévu, à 9h15 devant la mairie.
Nos articles sont gratuits car nous pensons que la presse indépendante doit être accessible à toutes et tous. Pourtant, produire une information engagée et de qualité nécessite du temps et de l’argent, surtout quand on refuse d’être aux ordres de Bolloré et de ses amis… Pourvu que ça dure ! Ça tombe bien, ça ne tient qu’à vous :
ARTICLE SUIVANT :
