Congé menstruel : à L’université Paul-Valéry de Montpellier, les règles vont changer
Le SCUM (syndicat de Combat Universitaire de Montpellier) avait fait voter en janvier 2024 l’instauration d’un congé menstruel à l’Université Paul-Valéry, qui sera mis en place à la rentrée 2025. Le syndicat a lancé une pétition pour étendre la mesure à tous·tes les étudiant·es de Montpellier
“Pour que les règles douloureuses ne soient plus un facteur discriminant dans les études et les examens”. C’est par ces mots que le syndicat de Combat Universitaire de Montpellier avait fait adopter en janvier 2024 l’instauration du congé menstruel à l’Université Paul-Valéry. Celui-ci sera mis en place à partir de la rentrée 2025. Les personnes menstruées (étudiantes ou personnel de la fac) pourront bénéficier de deux jours d’absence par mois (plafonné à dix jours par année universitaire), sans nécessité de présenter un justificatif médical. Il suffira de le mentionner dans un espace dédié sur l’ENT ( environnement numérique de travail, la plateforme en ligne qui centralise les informations utiles aux études).
Une avancée que le SCUM aimerait étendre également à l’Université de Montpellier. Mais son président, Philippe Augé, tient à ce congé menstruel puisse se prendre uniquement sur présentation d’un certificat médical. Le SCUM dénonce une “médicalisation de la question des menstruations, or ce n’est pas une pathologie“, et craint que des médecins ne délivrent pas lesdits certificats, jugeant que les douleurs ressenties ne nécessitent pas un arrêt.
Une pétition a été lancée pour demander l’élargissement du congé menstruel à l’Université de Montpellier https://chng.it/bZ7yBxytmL.
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