Montpellier : huit familles expulsées d’un squat sans solution de relogement
Ce lundi 27 octobre, la police est intervenue pour expulser une maison occupée depuis deux ans par une trentaine de personnes, dont quinze enfants. Sans solutions de relogement, ils ont campé devant la mairie ce lundi soir. Un collectif a lancé une pétition pour interpeller les pouvoirs publics
Cela faisait deux ans que l’association Solidarité Partagée, qui investit des lieux vides pour y héberger des migrants, occupait cette ancienne entreprise désaffectée, au nord de Montpellier. Mais ce lundi 27 octobre, la police est venue expulser la trentaine de personnes qui s’y trouvait, dont quinze enfants, sous ordre du préfet, qui avait émis un avis d’expulsion en avril dernier. Le tout, juste avant la trêve hivernale.
Dans les colonnes de France 3 Régions, Samuel Forest, président de l’association Solidarité Partagée, déplore une opération “violente et agressive, en allant jusqu’à casser des portes”. Les personnes expulsées, sans solution de relogement, ont dormi devant l’hôtel de ville ce lundi soir. Ce mardi matin, un rassemblement était organisé pour leur apporter du soutien, et un autre est prévu ce mardi soir à 18 heures en cas d’absence de relogement.
Le collectif Une école un avenir a lancé une pétition dénonçant “la défaillance d’un État qui ne répond plus à ses obligations légales en matière de protection des personnes vulnérables”, et exhortant la mairie de trouver une solution de relogement pour ces personnes.
Pour rappel, l’an dernier à la même période, il manquait 1 000 places d’hébergement d’urgences à Montpellier.
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