Il y a 35 ans, les Phalangistes libanais massacraient les réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila
Montpellier Poing Info, le 16 septembre 2017 – Le 6 juin 1982, l’armée israélienne envahit le Liban pour se venger de la tentative d’assassinat de l’ambassadeur israélien à Londres, probablement perpétré par Abou Nibal, un groupe dissident de l’Organisation de Libération de la Palestine.
Après plusieurs semaines de siège, Beyrouth (la capitale du Liban) est encerclé par les Israéliens et des milliers de combattants palestiniens se retrouvent pris au piège. Le 23 août 1982, Bachir Gemayel, chef des Phalangistes chrétiens, est élu président du Liban par l’assemblée nationale avec le soutien d’Israël. Il est assassiné le 14 septembre 1982 dans un attentat à la bombe revendiqué par un militant nationaliste syrien.
Le chef d’état-major israélien s’envole alors pour Beyrouth, se rend au siège des Phalanges libanaises, et ensemble, ils préparent les massacres des camps de Sabra et Chatila, dans lesquels s’étaient réfugiés des milliers de palestiniens. Les premières exactions commencent le soir du 16 septembre et se poursuivent pendant deux jours. Selon les rapports, entre 700 et 3 000 palestiniens furent assassinés.
L’assemblée nationale des Nations unies a reconnu qu’il s’agissait d’un « acte de génocide ». Aucun dirigeant israélien ou libanais n’a jamais été inquiété. N’oubliez pas.
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