La soucoupe doit réouvrir ses portes

21 octobre 2020

La Soucoupe doit réouvrir ses portes.

Au début du mois de Juillet la Soucoupe, lieu alternatif de Montpellier qui accueillait évènement culturels et personnes en situation de précarité, a fermé ses portes suite à l’expulsion de ses habitants.

Depuis son ouverture en novembre 2019, la Soucoupe est un lieu de convergence citoyenne qui a accueilli nombre d’évènements populaires citoyens, culturels et associatifs et ce grâce à une dynamique de groupe et une organisation citoyenne et démocratique. La Soucoupe s’est particulièrement distinguée dans l’organisation de concerts à prix libre lui permettant de financer son activité, et apportant une visibilité à des artistes locaux.les mais aussi nationaux.les. 

La Soucoupe est également un lieu de rencontre pour des personnes de tous horizons ainsi que des membres d’association. Comme de nombreux lieux alternatifs qui sont victimes d’expulsions abusives, la Soucoupe est aussi un refuge pour des personnes en situation de précarité financière qui sont aujourd’hui malheureusement sans ressources. Les lieux alternatifs tels que la Soucoupe sont pourtant une chance pour sortir de la rue un grand nombre de sans abris et devrait par conséquent être encouragé par une politique sociale. En l’occurrence elle permettait aussi de donner un lieu à la scène musicale alternative de la région au sein de la ville ce qui est extrêmement rare.

Malgré certains problèmes rencontrés au sein du lieu, notamment suite à l’éclatement du collectif qui la gérait ainsi qu’au confinement, la Soucoupe a su rester un endroit exceptionnel et garder une activité culturelle et sociale indispensable à la ville de Montpellier. Conscient.es des limites de ses capacités à établir une sécurité parfaite, le collectif souhaite évoluer et s’améliorer afin d’offrir à notre ville des alternatives culturelles et sociales d’une utilité citoyenne. Pour ce faire, l’aide de la région nous est indispensable, afin de réouvrir cet ancien musée de l’agriculture en toute légalité, au lieu de le laisser à nouveau à l’abandon en attendant qu’il soit inéluctablement squatté à nouveau dans l’absence totale de ressources. Il est donc nécessaire de trouver une solution durable afin de transformer ce problème en un atout tant écologique et social que culturel pour la ville de Montpellier.

  En effet, le lieu est un ancien musée pédagogique de l’agriculture et de l’agronomie qui a demandé à la ville beaucoup d’efforts et de moyens, qui a rassemblé de nombreux.ses spécialistes ainsi que de nombreux projets. Sa fermeture a été très regrettable, mais il ne tient qu’à nous de donner à ce lieu sa superbe d’autrefois. La collaboration entre le collectif de la Soucoupe et l’AJAP (Association des Jardins Agro-écologiques Partagés) avait d’ailleurs mené à construire un jardin partagé devant le musée, et le projet est de continuer à s’investir dans l’agriculture grâces aux nombreux terrains cultivables aux alentours. Ce projet demande de mobiliser autant les étudiant.es, les chercheur.es que les simples passant.es, le but étant d’apporter une contribution à l’autonomie alimentaire de la ville.

De fait, afin de continuer à nous investir dans l’agriculture et les jardins partagés, ainsi que dans de nombreux projets citoyens et culturels et rencontres associatives nous demandons à minima un accès à l’eau (arrosage du.des jardins), l’autorisation de réinvestir le lieu pour les associations, l’autorisation d’ouvrir le lieu au public dans le cadre de projets culturels ainsi que dans le cadre de l’hébergement de personnes en situation précaire.

 

Aidez nous à réouvrir la Soucoupe pour en faire un lieu associatif propice à la création de nouveaux jardins en signant la pétition. Si nous récoltons plus de 5000 signature en une semaine, le Conseil régional inscrira automatiquement ce sujet à l’ordre du jour de sa prochaine Assemblée Plénière.
http://chng.it/9wyYHTr2tr
N’oubliez pas de partager la pétition!

Nos articles sont gratuits car nous pensons que la presse indépendante doit être accessible à toutes et tous. Pourtant, produire une information engagée et de qualité nécessite du temps et de l’argent, surtout quand on refuse d’être aux ordres de Bolloré et de ses amis… Pourvu que ça dure ! Ça tombe bien, ça ne tient qu’à vous :


ARTICLE AGORA SUIVANT :

ya pas de mééééé