Clermont-l’Hérault : une grève au Centre Hospitalier pour de meilleures conditions de travail
Les salarié.es du Centre Hospitalier de Clermont l’Hérault étaient en grève ce mardi 14 mai à l’appel de la CGT pour de meilleures conditions de travail.
Le syndicat CGT du Centre Hospitalier de Clermont l’Hérault avait déposé le 30 avril un préavis de grève pour la journée du 14 mai. Au cœur du conflit, des conditions de travail à améliorer.
« On aimerais que tous les agents du Centre Hospitalier puissent avoir trois semaines de congés consécutifs en été. », nous explique Élie Mazzarone, délégué syndical CGT du Centre Hospitalier. « La direction ne veut pas embaucher de saisonniers, donc on est obligé.es de trouver quelqu’un pour un remplacement si on veut les trois semaines de congés en continu, ce qui n’est pas légal. Les cadres exercent des pressions sur les salarié.es pour la signature de papiers avec un renoncement aux trois semaines de congés consécutifs. Certain.es collègues vont partir, sans être remplacé.es alors qu’on manque de personnel. »
Autres doléances du syndicat : le manque de matériel de travail au CH. « Là-dessus on a eu des avancées depuis le dépôt du préavis de grève, la direction a acheté des lits et un verticalisateur. Mais pour tout le reste, la direction a reçu une délégation du personnel vendredi 10 mai, et pour le moment il y a une fermeture à nos revendications. », reprend le syndicaliste.
Force Ouvrière est également implanté au Centre Hospitalier de Clermont l’Hérault, mais n’a pas participé au mouvement de grève. « Certains membres de FO nous soutiennent quand même », tempère Élie Mazzarone.
Un peu plus de 30 grévistes se sont rassemblé.es sous une pluie battante en début d’après-midi devant l’EHPAD du Centre Hospitalier, en présence de membres de l’Union Locale CGT Clermont-Lodève et de Lénaïc Berger, secrétaire départemental du syndicat CGT Santé Action Sociale.
La CGT a déjà entamé des procédures juridiques contre le Centre Hospitalier de Clermont, et compte appeler à de nouvelles mobilisations des salarié.es, sans date fixée pour le moment.
Nos articles sont gratuits car nous pensons que la presse indépendante doit être accessible à toutes et tous. Pourtant, produire une information engagée et de qualité nécessite du temps et de l’argent, surtout quand on refuse d’être aux ordres de Bolloré et de ses amis… Pourvu que ça dure ! Ça tombe bien, ça ne tient qu’à vous :