Manifestation intersyndicale du 20 février : 1500 personnes à Montpellier, 1000 à Béziers

Le Poing Publié le 20 février 2020 à 15:46

Alors que les directions de la CGT et de FO menacent de quitter les discussions sur le financement du système des retraites, la mobilisation, bien que faible, continue dans la rue. Ce mardi 20 février, 1500 personnes battaient le pavé à Montpellier, et environ 1000 à Béziers. Bref retour sur cette matinée de manifestation.

Montpellier : Un départ de manif ‘ cours Gambetta

Loin de l’ambiance Grèce Antique des hauts bâtiments qui entourent la Place de Zeus, c’est Cours Gambetta, devant la CPAM, que le cortège a pris forme avant de s’avancer en direction de la gare. 1500 personnes, dont les traditionnels syndicats et leurs camions-sono, ainsi que des avocats, gilets jaunes, et, période électorale oblige, #Noussommes et EELV étaient également présents en fin de cortège.
La manifestation s’est dispersée dans le calme au niveau de la Comédie.

Béziers : Environ 1000 personnes dans la rue

A Béziers l’ambiance était plus animée : Un petit millier de personnes se sont réunies devant la bourse du travail. Plusieurs actions symboliques ont été organisées, comme un flashmob, ou une mise en scène de huée d’un faux Macron devant le local de campagne du candidat Macroniste Pascal Resplandy, rue de la République (en marche), avant que la police n’arrive et se mette devant le lieu. Une halte a été effectuée devant la mairie pour interpeller Robert Ménard.


Si les vacances scolaires ont joué sur la baisse de participation, on sent une faiblesse de fond sur cette mobilisation, dont l’avenir paraît trouble. Le « lundi noir » prévu ce 17 janvier par la RATP a fait l’effet d’un pétard mouillé, et hormis les avocats, pratiquement plus aucun secteur n’est en grève reconductible. Le 5 mars pourrait être une grosse journée dans le monde universitaire avec une grève contre la loi de programmation pluri-annuelle de la recherche. Les étudiants et enseignants pourraient-ils redonner un peu de souffle à ce mouvement qu’on sent tirer vers sa fin, en rejoignant -bien que tardivement- la mobilisation en cours ?

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