Montpellier : la Confédération Paysanne demande des vaccins contre la fièvre catarrhale

Elian Barascud Publié le 11 octobre 2024 à 13:58
La Confédération Paysanne demande l'accès aux vaccins contre la fièvre catarrhale. ("Le Poing")

Ce jeudi 10 octobre, des éleveurs du syndicat agricole étaient réunis devant le siège de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer pour rencontrer les services de l’État au sujet de la fièvre Catarrhale qui touche les ovins. Ils demandent que le département soit prioritaire dans l’accès aux vaccins

Les drapeaux jaunes de la Confédération Paysanne s’agitent sous l’effet d’un vent à décorner les bœufs. Pourtant, c’est plutôt de chèvres et de moutons dont il est question ici. Quelques membres du syndicat agricole ont rendez-vous avec la Direction Départementale des Territoires et de la Mer au sujet de la fièvre catarrhale, une maladie propagée par un moucheron qui décime les troupeaux.

Thierry Arcier, co-porte parole de la Confédération Paysanne de l’Hérault, explique : “C’est dur de faire un bilan chiffré pour l’instant, mais il y a des éleveurs qui perdent un quart, voire un tiers de leur troupeau. Le problème, il est avant tout sanitaire, on a pas accès au vaccin Il y a deux souches de maladies, la FCO 3 et la FCO 8, la première est jugée plus dangereuse par l’État, alors qu’on veut aussi des vaccins pour la FCO 8.”

Et si les stocks existent, le département n’est pour l’instant pas prioritaire. A la sortie de la réunion avec les services de la DDTM, Morgane Bara, éleveuse de chèvres sur le Larzac et co-porte parole de la Confédération Paysanne, précise : “On est contraint par des périodes favorables à la vaccination, mais tout le monde a besoin du vaccin en même temps. Le moucheron pique surtout à l’aube et au crépuscule, nous qui faisons du pastoralisme avec les bêtes dehors toute une partie de l’année, sommes particulièrement touchés. La ministre a dit que tout le monde aurait des vaccins d’ici le mois de juin, mais juin, c’est un peu tard.” Du côté des services de l’État, on répond que près de douze millions de doses auraient été commandées.

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