Montpellier. L’apartheid israélien exposé à Paul-Valéry
Le Poing
Publié le 24 mars 2019 à 14:40
1948 : naissance de l’État d’Israël. 1948 : instauration du régime d’apartheid en Afrique du Sud. 1948 : déclaration universelle des Droits de l’Homme. Rania Madi, personnalité palestinienne, spécialiste du droit international et des Droits de l’Homme, intervenant régulièrement auprès des Nations-Unies à Genève, soulignait cette concomittence, vendredi en fin d’après-midi devant une quarantaine de personnes réunies par BDS 34.
Le groupe militant marquait ainsi la semaine internationale de dénonciation de l’apartheid israélien. Ce rassemblement se déroulait sur la pelouse du Musée des Moulages de l’Université Paul-Valéry. Bien qu’un vendredi soir ne fût pas le meilleur moment pour attirer des masses d’étudiants sur un campus déserté à cette heure, la tenue de l’événement revêtait une grande force symbolique. Normalement, la conférence de Rania Madi aurait dû se dérouler dans une salle de l’université, jusqu’à ce qu’elle ait été censurée car « dans le contexte national », il y aurait eu « un risque de ne pas pouvoir en assurer la sécurité », selon les instances.
Le dit contexte est celui ouvert par l’incident Finkielkraut, son utilisation hystérique par les pouvoirs contre le mouvement des Gilets jaunes, et la scandaleuse manoeuvre établissant une équivalence entre l’antisionisme et l’antisémitisme. De la même façon, BDS 34 recevait, cette semaine, un mail d’intimidation lui interdisant de dresser son stand habituel sur la Comédie le samedi après-midi, et d’y diffuser des « messages susceptibles de troubler l’ordre public » (notion combien dangereusement vague!)
Il était donc important que BDS 34 maintienne un rendez-vous public, dans l’enceinte universitaire, avec la représentante palestinienne. Celle-ci a expliqué comme il serait précieux que des enseignants et étudiants viennent discuter du sens des mots, en sa compagnie, tant les concepts qu’elle développe sont ceux issus des résolutions les plus officielles des Nations-Unies, constamment bafouées par l’État israélien. Encore récemment, la commission d’enquête internationale traitant des massacres commis lors des manifestations à Gaza au printemps dernier, concluait à des « crimes de guerre », et « possibles crimes contre l’humanité » commis lors de la répression contre les civils manifestants palestiniens.
Le groupe militant marquait ainsi la semaine internationale de dénonciation de l’apartheid israélien. Ce rassemblement se déroulait sur la pelouse du Musée des Moulages de l’Université Paul-Valéry. Bien qu’un vendredi soir ne fût pas le meilleur moment pour attirer des masses d’étudiants sur un campus déserté à cette heure, la tenue de l’événement revêtait une grande force symbolique. Normalement, la conférence de Rania Madi aurait dû se dérouler dans une salle de l’université, jusqu’à ce qu’elle ait été censurée car « dans le contexte national », il y aurait eu « un risque de ne pas pouvoir en assurer la sécurité », selon les instances.
Le dit contexte est celui ouvert par l’incident Finkielkraut, son utilisation hystérique par les pouvoirs contre le mouvement des Gilets jaunes, et la scandaleuse manoeuvre établissant une équivalence entre l’antisionisme et l’antisémitisme. De la même façon, BDS 34 recevait, cette semaine, un mail d’intimidation lui interdisant de dresser son stand habituel sur la Comédie le samedi après-midi, et d’y diffuser des « messages susceptibles de troubler l’ordre public » (notion combien dangereusement vague!)
Il était donc important que BDS 34 maintienne un rendez-vous public, dans l’enceinte universitaire, avec la représentante palestinienne. Celle-ci a expliqué comme il serait précieux que des enseignants et étudiants viennent discuter du sens des mots, en sa compagnie, tant les concepts qu’elle développe sont ceux issus des résolutions les plus officielles des Nations-Unies, constamment bafouées par l’État israélien. Encore récemment, la commission d’enquête internationale traitant des massacres commis lors des manifestations à Gaza au printemps dernier, concluait à des « crimes de guerre », et « possibles crimes contre l’humanité » commis lors de la répression contre les civils manifestants palestiniens.
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