Montpellier : un collage contre la loi Duplomb sur la chambre d’agriculture de l’Hérault

Dans la soirée du 2 août, des militant·es d’Extinction Rebellion et des soulèvements de la Terre de Montpellier ont réalisé un collage sur les murs de la Chambre d’agriculture de l’Hérault à Lattes contre la loi Duplomb, qui prévoit notamment le le retour d’un néonicotinoïde dangereux pour la santé
“Duplomb, c’est non“, pouvait-on lire sur les murs de la Chambre d’Agriculture de l’Hérault, à Lattes, ce samedi 2 août. Une action symbolique de collage réalisée par des militant·es d’Extinction Rebellion et des soulèvements de la Terre de Montpellier pour s’opposer à cette loi qui prévoit notamment le retour d’un néonicotinoïde dangereux pour la santé.
“Cette action symbolique a lieu dans le cadre d’un mouvement très largement soutenu contre une loi catastrophique pour la santé des agriculteur.ice.s et de tou.te.s les habitant.e.s des territoires concernés par les épandages de produits toxiques. La biodiversité est aussi largement menacée, avec le retour des néonicotinoïdes dans les champs mais plus généralement de la promotion de toutes les pratiques intensives”, écrivent les militant·es dans un communiqué. La cible, elle, est clairement nommée : “La Chambre d’agriculture de l’Hérault, au sein de laquelle la FNSEA à travers sa fédération locale FDSEA, grande promotrice de cette loi, est majoritaire”.
“La question centrale est celle du modèle agricole que l’on désire. Nous voyons bien la mort à petit feu du monde paysan, pris en tenaille entre la baisse des prix des matières agricoles, en grande partie à cause des traités de libre-échange et la hausse du prix des intrants. Ce qu’il faut, c’est un monde paysan autonome, capable de diversifier les productions sur un même territoire, d’appliquer le modèle de la polyculture-élevage contre la spécialisation régionale et capable de stopper l’accaparement des terres et des aides publiques par les plus grands propriétaires”, écrivent-ils.
Pour rappel, une pétition contre cette loi lancée il y a presque un mois a déjà récolté plus de deux millions de signatures.
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