Violences du 18 septembre à Montpellier : sept personnes en garde à vue
Le préfet de l’Hérault a annoncé, ce jeudi 18 décembre, le placement en garde à vue de sept personnes désignées comme “issues des mouvances d’ultra droite” soupçonnées d’avoir participé à des violences dans le quartier des Beaux-Arts le jour de la manifestation du 18 septembre à Montpellier
Il aura fallu attendre trois mois jours pour jours après les faits pour voir l’enquête avancer : ce jeudi 18 décembre, sept personnes, issues des milieux d’extrême droite, ont été interpellées et placées en garde à vue après des violences commises en marge de la manifestation montpelliéraine du 18 septembre. Tous feront l’objet d’une convocation par officier de police judiciaire (COPJ) et seront jugés pour “violences en réunion” le 19 février prochain.
Ce jour-là, après des coups de pressions sur des lycéen-nes de Joffre qui bloquaient leur etablissement et un face à face tendu avec des manifestant-es sur la place de la Comédie, un groupe d’une vingtaine d’hommes, dont certains militants identitaires reconnus, se dirige vers la place des Beaux-Arts. Sur place, ils commettent des agressions : coups de pieds, de chaises, slogans racistes (“On est chez nous”)… Une personne finira à l’hôpital.
Un mois plus tard, l’observatoire des libertés de Montpellier rendait un rapport détaillé sur cette journée, mettant en lumière, images à l’appui, de nombreux échanges entre des personnes violentes apparentées à ce groupe d’extrême droite et des agents de la brigade anti-criminalité.
“Trois mois, ça fait long, ça peut laisser le temps aux gens d’accorder leurs versions”, souffle-t-on du côté d’une source proche du dossier.
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