Montpellier. Les lycéens restent mobilisés malgré les coups de taser
Le Poing
Publié le 24 janvier 2019 à 16:25 (mis à jour le 26 février 2019 à 16:32)
Les lycéens de Joffre se sont mobilisés ce matin, jour de grève dans l’éducation nationale. Une centaine d’entre eux ont tenté de bloquer les accès de l’établissement. Très vite, des membres de la brigade anti-criminalité (BAC) sont intervenus, assénant aux élèves contestataires deux coups de taser (pistolet à impulsion électrique) !
Le blocage a pu reprendre aux alentours de 9h. Une heure plus tard, la compagnie départementale d’intervention est intervenue avec matraques et gaz lacrymogènes. Malgré ce contexte électrique, une assemblée générale s’est tenue devant l’établissement. Dans le viseur des protestataires : la sélection sociale instaurée par la nouvelle réforme du baccalauréat et par la mise en place de Parcoursup, la nouvelle plateforme d’entrée à l’université.
« Avec Parcoursup, l’accès à l’université n’est plus automatique pour les bacheliers. En complément du bac, des attestations de participation à des activités extrascolaires peuvent être demandées pour candidater, comme le BAFA pour les sciences de l’éducation par exemple. Et on sait que ces activités, de par leur coût, ne sont pas ou moins accessibles aux jeunes issus de milieux populaires. De plus, les dossiers d’inscription font mention de l’établissement d’origine. Le bac n’est donc plus universel puisqu’un diplôme obtenu dans un lycée huppé donne plus de possibilités qu’un diplôme obtenu dans un lycée de banlieue » explique un lycéen mobilisé.
Les grévistes rejoindront cette après-midi à 14h la manifestation des professeurs de l’enseignement secondaire, au départ du parc du Peyrou. Ils devraient rencontrer quelques gilets jaunes avides de convergence des luttes. Affaire à suivre !
Le blocage a pu reprendre aux alentours de 9h. Une heure plus tard, la compagnie départementale d’intervention est intervenue avec matraques et gaz lacrymogènes. Malgré ce contexte électrique, une assemblée générale s’est tenue devant l’établissement. Dans le viseur des protestataires : la sélection sociale instaurée par la nouvelle réforme du baccalauréat et par la mise en place de Parcoursup, la nouvelle plateforme d’entrée à l’université.
« Avec Parcoursup, l’accès à l’université n’est plus automatique pour les bacheliers. En complément du bac, des attestations de participation à des activités extrascolaires peuvent être demandées pour candidater, comme le BAFA pour les sciences de l’éducation par exemple. Et on sait que ces activités, de par leur coût, ne sont pas ou moins accessibles aux jeunes issus de milieux populaires. De plus, les dossiers d’inscription font mention de l’établissement d’origine. Le bac n’est donc plus universel puisqu’un diplôme obtenu dans un lycée huppé donne plus de possibilités qu’un diplôme obtenu dans un lycée de banlieue » explique un lycéen mobilisé.
Les grévistes rejoindront cette après-midi à 14h la manifestation des professeurs de l’enseignement secondaire, au départ du parc du Peyrou. Ils devraient rencontrer quelques gilets jaunes avides de convergence des luttes. Affaire à suivre !
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