Montpellier : les salariées d’Onet rassemblées à la préfecture pour leur 23e jour de grève
Les employées qui font le nettoyage du CHU de Montpellier sont en grève illimitée pour demander des augmentations de salaires et moins de dispositifs de contrôles. Jeudi 5 octobre, une cinquantaine de personnes se sont réunies sur la préfecture pour apporter leur soutien à cette lutte, qui n’est pas prête de s’arrêter
Vingt-trois jours de grève et une détermination toujours intacte. Depuis le 13 septembre dernier, les salariées de l’entreprise de nettoyage ONET, qui assurent le nettoyage des couloirs du CHU, ont arrêté le travail pour demander une augmentation des salaires et un treizième mois. Elles dénoncent également un nouveau dispositif de pointage jugé chronophage, et imposé sans consulter le CSE.
Ce jeudi 5 octobre, 50 personnes -étudiants du Poing levé, syndicalistes du CHU, gilets jaunes, syndicat de combat universitaire de Montpellier – étaient venus en soutien à leur grève sur la place de la préfecture à Montpellier.
Khadija Bouloudn, déléguée syndicale CGT-Onet, décrit les actualités de la mobilisation : “Hier, la direction est venue nous voir sur le site. Ils ont dit que le dispositif de contrôle allait être amélioré, mais ils ne veulent toujours rien céder sur le treizième mois. Ils ont demandé une médiation auprès de l’inspection du travail pour sortir du conflit. Nous, on va continuer la grève.”
Une grève qui peut continuer notamment grâce à une cagnotte et une caisse de grève, largement abondée, qui vient de franchir un total de 6 500 euros de dons. Nathalie Oziol, députée LFI de L’Hérault, présente au rassemblement, a annoncé que la France Insoumise locale allait elle aussi participer à la caisse de grève.
Et pour continuer d’aider les grévistes dans leur lutte, un comité de soutien est organisé le 6 octobre, à 18 heures, à la brasserie le Dôme, cours Gambetta, à Montpellier.
E. B.
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