FACHOS PROTÉGÉS, FLINGUE ÉGARÉ : À MONTPELLIER, LA FARCE DE L’ORDRE

Le Poing Publié le 20 septembre 2025 à 11:45
Le 18 septembre vers 15 heures sur l’Esplanade de Montpellier, un homme véhément a agressé un manifestant sous les yeux de la police, sans être interpellé ni inquiété. (DR)

Le Poing publie une vidéo, prise lors le 18 septembre à Montpellier lors de la deuxième journée de mobilisation du mouvement « On bloque tout », résumant le maintien de l’ordre « à la française »

La police protège les fachos

La première séquence, tournée vers 15 heures sur l’Esplanade de Montpellier, montre un homme véhément agresser un manifestant sous les yeux de la police, sans être interpellé ni inquiété. Il repousse également un policier en civil – un geste qui, dans bien des procès, est qualifié de « violence sur personne dépositaire de l’autorité publique ». Cet individu appartient à un groupe d’une trentaine de personnes exfiltrées par la police place de la Comédie, avant que certains ne commettent une violente agression dans le quartier des Beaux-Arts. Le maire de Montpellier a d’ailleurs signalé ces faits au procureur de la République. Selon des témoignages, il s’agirait de proches des milieux ultras du Montpellier Hérault Sport Club. Parmi eux, au moins trois militants identitaires, dont Tristan V., figure de « Jeunes d’Oc », impliqué autrefois dans le service d’ordre de Génération Identitaire avant sa dissolution.

L’arme perdue

La seconde séquence capture une scène sidérante : un policier laisse échapper son arme de service en pleine charge, sur les rails du tramway, à proximité du centre commercial le Polygone. On le voit ensuite ramasser son pistolet.

Fiers de leurs exploits

Dans la troisième séquence, des policiers se congratulent et se réjouissent, au commissariat central de Montpellier, après cette journée marquée par leur professionnalisme… Sur une seconde vidéo consultée par le Poing on entend un policier s’exclamant « Oh, oh oh ! Si ce soir, il y en a un… » avant de baisser la voix et que le son devienne inaudible puis que l’ensemble du groupe s’esclaffe de rire en chœur et entonne les paroles de « C’est une poupée qui fait non…non…non…non… » . Un témoin raconte : « On a entendu à un moment taper dans les mains en criant « les gauchos, les gauchos, les gauchos ».

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