Béziers. Acte X : 3000 gilets jaunes manifestent dans le calme
Le Poing
Publié le 20 janvier 2019 à 17:03 (mis à jour le 26 février 2019 à 17:08)
Plus de 3000 personnes ont manifesté dans l’après-midi du samedi 19 janvier à Béziers pour l’acte X des gilets jaunes. Cette marée jaune s’explique notamment par un appel lancé sur les réseaux sociaux à converger vers cette ville. Pour tenter d’endiguer le mouvement, des policiers ont procédé à des contrôles en amont, notamment dans les gares, et certaines personnes ont été arrêtées d’une manière « préventive ».
Dès 15h30, des gilets jaunes se sont déployés sur les chemins de fer de la gare pour empêcher le départ d’un TGV. Le cortège, grossi par quelques motards, est parti de la gare en direction de la place du 14 juillet, en passant par la mairie et la sous-préfecture. Plusieurs véhicules de gendarmes mobiles étaient stationnés au niveau de la sous-préfecture et les policiers municipaux – choyés par le maire d’extrême droite de la ville, Robert Ménard – étaient équipés en cas d’émeute, mais il n’y a eu ni casse, ni affrontement. Les nombreux street-médics présents pendant la manifestation n’ont donc pas eu à intervenir.
En passant devant la permanence de la députée d’extrême droite Emmanuelle Ménard, l’épouse de Robert, une partie des gilets jaunes s’est mise à huer, tandis que d’autres affirmaient au contraire que la famille Ménard était de leur côté. Robert Ménard décrète pourtant des mesures chocs – interdiction de la chicha dans l’espace public, dotation d’armes pour la police municipale, suppression des subventions d’un centre social – bien éloignés des revendications sociales et démocratiques des gilets jaunes. Juste avant d’arriver sur la place du 14 juillet, un automobiliste a tenté de forcer le cortège, s’attirant les foudres des gilets jaunes, calmés par les policiers.
Dès 15h30, des gilets jaunes se sont déployés sur les chemins de fer de la gare pour empêcher le départ d’un TGV. Le cortège, grossi par quelques motards, est parti de la gare en direction de la place du 14 juillet, en passant par la mairie et la sous-préfecture. Plusieurs véhicules de gendarmes mobiles étaient stationnés au niveau de la sous-préfecture et les policiers municipaux – choyés par le maire d’extrême droite de la ville, Robert Ménard – étaient équipés en cas d’émeute, mais il n’y a eu ni casse, ni affrontement. Les nombreux street-médics présents pendant la manifestation n’ont donc pas eu à intervenir.
En passant devant la permanence de la députée d’extrême droite Emmanuelle Ménard, l’épouse de Robert, une partie des gilets jaunes s’est mise à huer, tandis que d’autres affirmaient au contraire que la famille Ménard était de leur côté. Robert Ménard décrète pourtant des mesures chocs – interdiction de la chicha dans l’espace public, dotation d’armes pour la police municipale, suppression des subventions d’un centre social – bien éloignés des revendications sociales et démocratiques des gilets jaunes. Juste avant d’arriver sur la place du 14 juillet, un automobiliste a tenté de forcer le cortège, s’attirant les foudres des gilets jaunes, calmés par les policiers.
Crédits photos : Johann
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