Est-ce que le maire de Montpellier Philippe Saurel laisse détruire des preuves de violences policières ?

Le Poing Publié le 20 décembre 2019 à 17:10
Homme blessé le 10 décembre à Montpellier par un tir tendu de grenade lacrymogène.
La Ligue des Droits de l’Homme de Montpellier enfonce deux clous à la suite des nouvelles mutilations graves frappant un spectateur de la manifestation du 10 décembre, aux abords de l’Arc de triomphe de Montpellier. D’une part, elle produit la vidéo d’un témoin qui permet d’analyser la trajectoire du projectile comme étant celle d’un tir tendu de grenade. D’autre part, elle estime que le refus par la ville de Montpellier de sauvegarder les images des caméras de vidéosurveillance au-dessus du cordon policier pourrait s’assimiler à de la destruction de preuves. La conférence en intégralité dans cette vidéo :


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