Montpellier : une association de parents d’élèves alerte sur la canicule dans les écoles

Elian Barascud Publié le 1 juillet 2025 à 11:18 (mis à jour le 1 juillet 2025 à 11:24)
Face à la canicule dans les écoles de Montpellier, l'association Une école un avenir appelle à un rassemblement le 1er juillet à 18 heures sur l'esplanade Charles-de-Gaulle. (Photo d'illustration Le Poing)

Alors que des établissements scolaires montpelliérains ont enregistré des températures montant jusqu’à 36 degrés dans les classes, l’association Une école un avenir organise un rassemblement ce mardi 1er juillet à 18 heures sur l’esplanade Charles-de-Gaulle après une requête en référé-liberté rejetée par le tribunal administratif de Montpellier

École Jacques-Brel : 32 degrès le matin ; école Heidelberg, 33 degrés ; écoles de la Mosson, jusqu’à 36 degrés. Face à ce constat, l’association de parents d’élèves montpelliéraine Une école un avenir demande “des mesures d’urgence pour protéger les enfants, enseignants et personnels confrontés à des températures insoutenables dans les écoles.”

“Certains établissements ont déjà écrit à la mairie pour évoquer la situation, mais malgré cela, il n’y a aucun arrêté municipal ou préfectoral”, déplore Murielle Kosman, porte parole de l’association Une école un avenir. De son côté, la mairie affirme agir : “Une salle rafraîchie a été installée dans chaque école”, assure-t-elle. Elle évoque aussi l’achat de climatiseurs mobiles, l’arrosage des cours, et la végétalisation des espaces extérieurs. L’école Freud aurait même “une cour ombragée qui fait un peu d’air”.

Une requête au tribunal administratif

Une réponse insuffisante selon l’association, qui est allé déposé samedi 28 juillet une requête en référé-liberté devant le tribunal administratif de Montpellier pour exiger des mesures concrètes et urgentes de la part de la mairie de Montpellier et de l’État. Une requête rejetée par le tribunal, au motif que la requérante “n’établit pas qu’elle ne pourrait dispenser son enfant de suivre les cours dans son école”.

“On renvoie la responsabilité aux familles en nous disant de garder nos enfants à la maison”, fustige Murielle Kosman, qui envisage un recours devant le Conseil d’État. En attendant, l’association appelle à un rassemblement de parents, d’enfants et d’agents des écoles ce mardi 1er juillet à 18 heures sur l’esplanade Charles-de-Gaulle pour dénoncer “l’immobilisme des pouvoirs publics”, et “exiger une réponse à la hauteur des enjeux climatiques, sanitaires et éducatifs”.

Nos articles sont gratuits car nous pensons que la presse indépendante doit être accessible à toutes et tous. Pourtant, produire une information engagée et de qualité nécessite du temps et de l’argent, surtout quand on refuse d’être aux ordres de Bolloré et de ses amis… Pourvu que ça dure ! Ça tombe bien, ça ne tient qu’à vous :


ARTICLE SUIVANT :

Montpellier : face aux coupes budgétaires sur le social, le secteur monte sa coordination de luttes