Nîmes : début de la Semaine Étudiante de l’Écologie et de la Solidarité | Entretien
Le Poing s’est entretenu avec Justine Terrasse, présidente de l’association organisatrice de la SEES, qui débute à Nîmes et propose des activités jusqu’au 23 mars.
Le Poing : Qui organise la Semaine de l’Écologie et de la Solidarité ?
Justine Terrasse : Des élèves du Master 2 Psychologie Sociale et Environnementale regroupés dans une association organisent chaque année depuis 2017 la SEES. Cette année on est cinq élèves de Master 2. Et on organise l’événement de septembre à mars avec des élèves de la première année de la même formation, pour que la relève soit assurée pour l’année prochaine.
LP : Quel sont les objectifs de cette semaine ?
JT : L’idée c’est d’avoir une voix étudiante sur l’écologie, et d’organiser une semaine par et pour les étudiant.es. On porte la thématique d’une écologie participative et collective, qu’on pense plus efficace que les petits gestes de chacun.e dans son coin. D’où la place accordée à la solidarité dans la SEES.
LP : Quels seront les temps forts de la SEES cette année ?
JT : Il y a une expo étudiante sur le thème « Qu’est ce que ma vision de la nature ? », avec des projets exposés en photographie, peintures, textes, dessins et autre. On peut la voir tout la journée de 9h à 17h sur le site Vauban de l’Université de Nîmes, jusqu’au vendredi 22 mars au soir. Un prix sera décerné pour la meilleure exposition, lors de la soirée de clôture de la SEES, samedi 23 de 20h à 01h au Bar du Midi. On y fera aussi des quizz et des blind-tests.
Une conférence « Décarbone ton labo » aura lieu mardi 19 mars à 17h à l’Amphi 3 de Vauban, avec des chercheurs.ses des Universités de Nîmes et Montpellier, et de l’ENS Lyon.
Le lendemain, mercredi 20, une table-ronde sur les déchets dangereux, notamment les déchets radioactifs, commencera à 18h30 au Musée de la Romanité.
Jeudi 21 mars, de 16h45 à 19h30, deux ateliers, sur inscription et clos à dix participant.es chacun, auront pour but de réaliser deux fresques, une sur le changement climatique et l’autre sur la biodiversité.
Enfin, il y aura une projection-débat autour du scandale du chordécone aux Antilles, un dangereux pesticide abondamment utilisé dans les cultures de bananes jusqu’en 1993, qui a gravement empoisonné riverain.es et ouvriers.ères agricoles et durablement contaminé les sols et l’eau. Ce sera le vendredi 22 mars de 17h à 19h30 dans l’Amphi A1.
LP : Quels partenaires avez-vous pour l’organisation de la SEES ?
JT : C’est l’asso des élèves de M2 qui a fixé le programme, mais d’autres associations sont partenaires pour la mise en place de certaines activités. L’association d’éducation populaire Nîmes En Transition nous aide pour les fresques. On travaille aussi avec l’Université, le Réseau Étudiant pour une Société Écologique et Solidaire (Reses), la recyclerie Greenouille, puisqu’on propose des moments de dons de vêtements.
Dynamogène et Croco Vélo seront avec nous pour l’atelier vélo du samedi 23 mars, à 9h30 au Bar du Midi, et pour la vélorution, organisée sur un parcours prédéfini dans la ville, avec des slogans pour promouvoir les mobilités douces.
LP : Le mot de la fin ?
JT : On porte aussi le projet qu’un collectif d’étudiant.es se pérennise pour stimuler les réflexions et les actions sur les enjeux environnementaux sur le campus. Par exemple des actions ont commencé pour obtenir des repas végétariens et végétaliens au CROUS de Nîmes.
Sinon toute l’équipe de la SEES vous souhaite une bonne semaine !
Consultez le programme ici. Plus d’infos sur la SEES sur les pages Facebook et Instagram de l’association, ou par mail (sees@unimes.fr)
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