Vendredi de la Colère : Macron et Borne en bourreaux au guichet guillotine de la justice sociale
Une petite centaine de personnes sont parties en cortège ce vendredi après la Criée devant le Centre Chorégraphique vers l’Opéra Comédie. Ce cortège a fait deux haltes, une à la Direction Régionale des Affaires Culturelles et une devant le musée Fabre pour finir par s’installer quelques temps sur le parvis de l’Opéra Comédie : une longue file d’attente où chacun(e) attendait son tour de guillotine
A la Criée les occupants, une dizaine, du Théâtre de la Plume, théâtre associatif, disent à quel point « le pont du vecteur social qu’est la culture est rompu ». Ils occupent la journée essentiellement pour échanger, rester ouvert à un dialogue avec la population. Puis l’annonce est faite de l’occupation hier à Paris par celles et ceux de l’Odéon de la Délégation Générale à l’Emploi et à la Formation Professionnelle – administration de l’Etat en charge de la réforme de l’assurance chômage.
Le Théâtre des 13 Vents reste également occupé par « les primo-entrants » dans le régime de l’intermittence, des techniciens et des élèves de toutes les formations d’art dramatique de Montpellier. Cette occupation est « plutôt très confortable, soutenue par la direction du théâtre, par les gilets jaunes, par beaucoup de passage, véritable lieu où la convergence des luttes peut s’envisager à partir d’actes artistiques à organiser dont les bénéfices iraient directement aux plus précaires par exemple. » Des permanences la journée, une assemblée générale tous les matins et une occupation de nuit à 15 personnes, jauge fixée par les restrictions sanitaires.
Mais la chape de plomb imposée par le nouveau confinement et l’état d’urgence sanitaire pèse, le discours est moins lisible, l’occupation de lieux institutionnels où ne sont et ne viennent pas effectivement les plus précaires de l’intermittence de l’emploi, questionne. Comment sortir de cette situation un peu engluée ? Des initiatives autour de ces réflexions sont prévues par le collectif de Juin dont le manifeste affirme la nécessité « de réintégrer les artistes au cœur des maisons et des projets culturels »
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