Montpellier : le mouvement de soutien à la Palestine ne faiblit pas
Plusieurs milliers de personnes se sont encore réunies ce samedi 11 novembre sur la place de la Comédie pour demander un cessez-le-feu et la fin du blocus sur Gaza
“On est content que la manifestation n’ait pas été interdite”, se réjouissait Alban Desoutter, militant de La Libre Pensée et co-organisateur de la manifestation, lors du point presse organisé en amont de celle-ci. “Dans notre première demande de parcours, on souhaitait aller à la mairie, mais ça a été refusé par la préfecture, alors on a raccourci le parcours.”
“On doit autant soulever la question du génocide en cours, comme le font des ONG auprès de la cour pénale internationale avec des plaintes, que combattre les complicités de celui-ci sur le terrain. comme ici, à Montpellier”, a rajouté José-Luis Moraguès, co-animateur de la campagne BDS France (boycott-desinvestissment-sanctions) à Montpellier. Pour rappel, la Ville de Montpellier est un soutien de longue date de la politique coloniale de l’État d’Israël. Les maires successifs célèbrent depuis 1977, à l’initiative du centre communautaire culturel juif, la « journée de Jérusalem » pour revendiquer d’en faire la « capitale une et indivisible de l’État-nation du peuple juif », une revendication contraire au droit international.
De son coté, la représentante locale de l’Association France Palestine Solidarité évoquait “une politique inconséquente de Macron. Demander une trêve humanitaire n’est pas une réponse appropriée, il faut demander un cessez-le-feu et imposer à Israel le respect du droit international.”
Ce message de dénonciation des complicités en cours s’est retrouvé à l’avant du cortège, avec des manifestants portant des masques à l’effigie d’Emmanuel Macron et de Michael Delafosse, et les mains recouvertes de faux sang. Sur la Comédie, ce sont plusieurs milliers de manifestants qui criaient “Cessez-le feu !” en chœur. La manifestation est ensuite allé vers la gare, le cours Gambetta, pour une dissolution à Plan Cabanes après quelques prises de paroles.
E. B.
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