Montpellier : blocage au lycée Jules Guesde en soutien à la Palestine

Elian Barascud Publié le 14 novembre 2024 à 09:28 (mis à jour le 14 novembre 2024 à 09:43)
A Montpellier, le lycée Jules Guesde était bloqué en soutien à la Palestine le jeudi 14 novembre. ("Le Poing")

Ce jeudi 14 novembre au matin le lycée Jules Guesde était bloqué. Les élèves mobilisés demandent un cessez-le-feu en Palestine et au Liban, l’arrêt des livraisons d’armes françaises à Israël, la libération de Georges Ibrahim Abdallah et des prisonniers politiques Kanak. D’autres revendications en faveur de l’environnement ont été formulées

Scène de liesse devant le lycée Jules Guesde ce jeudi 14 novembre, où une foule de lycéens applaudit à chaque nouvelle poubelle empilée devant le portail de l’établissement. Un drapeau palestinien flotte dans les airs.

M., lycéen syndiqué au syndicat de combat Héraultais lycéen, à l’origine du mouvement, explique : “Nous avons organisé ça discrètement en une semaine. Nous voulons faire entendre nos revendications : un cessez-le-feu en Palestine et au Liban, l’arrêt des livraisons d’armes françaises à Israël, la libération de Georges Ibrahim Abdallah.” Un rassemblement pour la libération de ce militant politique libanais, enfermé depuis 40 ans en France et libérable depuis 1999 était d’ailleurs organisé devant la mairie de Montpellier ce jeudi à 18h30, mais le préfet de l’Hérault l’a interdit. Un référé-liberté pour contester cette décision est actuellement en cours. “On espère tenir toute la journée pour aller ensuite au rassemblement”, précise M.

Dans le tract distribué aux lycéens, les élèves mobilisés dénoncent également la colonisation de la France en Kanaky et demandent la libération des prisonniers de la CCAT (cellule de coordination des actions de terrain), groupement indépendantiste Kanak, dont des cadres sont détenus en France.

Par ailleurs les lycéens demandent l’abandon des projets routiers de l’A69 entre Castres et Toulouse et de la Liaison Intercommunale d’évitement Nord (LIEN) de Montpellier.

Du côté du personnel de l’établissement, on affirme “avoir découvert le blocus ce matin”.

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