La manifestation anti-Trump « No King » a sa déclinaison montpelliéraine

Une centaine de montpelliérain-es d’origine états-unienne étaient rassemblées sur la place de la Comédie ce samedi 14 juin au matin, alors qu’une vague de révolte balaie l’Amérique de Trump.
C’est sur les marches de l’Opéra-Comédie, au même lieu où se tiennent depuis le 12 juin les occupations nocturnes en soutien à la Palestine, que la petite foule s’est retrouvée en fin de matinée, sur le mot d’ordre « We the people say no kings » [NDLR : « Nous le peuple, nous disons ‘pas de rois’ ».]
Outre-atlantique, d’importantes manifestations ont lieu ce samedi 14 juin sur ce même mot d’ordre, dans de nombreuses villes et États du pays. Les organisateurs-trices n’attendaient pas moins que la plus grande mobilisation en une seule journée depuis que Trump est revenu au pouvoir pour son deuxième mandat, avec 1800 rendez-vous annoncés et des millions de participant-es attendues.
C’est que les USA sont balayés depuis une semaine par une puissante vague de révolte. Tout a commencé le vendredi 6 juin à Los Angeles, quand une partie de la population de la ville s’est énergiquement soulevée contre les interventions d’une police anti-immigration qui intensifie sa chasse aux clandestin-es, en application du programme du président Trump, dans une ville réputée sanctuaire pour les migrant-es.
L’administration Trump a répondu par une répression intense, en déployant des milliers de soldats et policiers, les Marines et la Garde Nationale, et en imposant un couvre-feu dans la ville, le tout contre l’avis de Gavin Newsom, actuel gouverneur démocrate de l’État de Californie.
Depuis, les manifestations et émeutes se sont répandues dans de nombreuses villes et États des USA : Denver, Chicago, Texas, New York, Seattle, Atlanta, San Francisco…
Alors que le syndicalisme connaît une dynamique certaine outre-atlantique, et que le premier mandat de Trump avait déjà été marqué par un impressionnant soulèvement suite à l’assassinat policier de George Floyd, qu’adviendra-t-il de cette nouvelle révolte ? Réponse dans les jours à venir.
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