Montpellier : 200 personnes réunies contre les attaques d’extrême droite
A la suite de l’attaque du local du Barricade par une douzaine de militants fascistes samedi 11 décembre, environ 200 personnes se sont réunies devant l local associatif avant de partir en manifestation dans le quartier.
Ne pas laisser la rue à l’extrême droite. Ce samedi 18 décembre, à l’appel du Barricade, environ 200 personnes se sont réunies devant le nouveau local du collectif rue Bonnie en réaction à l’attaque d’extrême droite survenue samedi dernier, lors de l’inauguration du bâtiment.
Le 11 décembre vers 22h30, une douzaine de militants cagoulés d’extrême-droite qui graviteraient, selon nos informations, autour de Jeunesse Saint-Roch et de la Ligue du Midi (une sorte de réminiscence de feu Génération identitaire), ont attaqué des gens qui fumaient à l’extérieur du local, en les tapant et en leur jetant des bouteilles en verre, blessant une personne. La scène a duré quinze secondes. Les fascistes prennent immédiatement la fuite et les « antifas reviennent armés de battes de baseball », selon le communiqué des assaillants.
Plus tard dans la soirée, une douzaine de militants antifascistes retrouvent quelques fachos sur la terrasse d’un bar place Castellane et l’échange tourne au désavantage de ces derniers. Sur les réseaux sociaux, La Jeune Garde Montpellier, récemment créé, publie le texte suivant : « À Montpellier ce samedi des fachos attaquent un bar avant de se mettre au sprint. Plus tard dans la soirée, lorsque [qu’on] tombe sur leur groupe, ça fait moins les fiers ».
Une semaine plus tard, ce sont deux cent personnes qui défilent au son d’une batucada dans le quartier Rondelet en scandant « pas de fachos dans nos quartiers, pas de quartiers pour les fachos », « le fascisme c’est la gangrène, on l’élimine ou on en crève », ou encore « Français, immigré, même patron même combat », accompagnés par de nombreux applaudissements venant des balcons des rues traversées. La manifestation s’est ensuite dispersée devant le Barricade, dans le calme.
A quelques mois d’élections présidentielles où l’extrême droite est aux portes du pouvoir, il est toujours important de le rappeler : Montpellier est et restera antifasciste. Les manifestants d’hier l’ont montré.
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