Montpellier : l’ex candidate Reconquête condamnée à trois ans d’inégibilité

Elian Barascud Publié le 22 novembre 2024 à 13:00
Image d'illustration du tribunal d'instance de Montpellier/ "Le Poing"

L’ancienne candidate du parti Reconquête aux élections législatives Florence Médina a été reconnue coupable provocation à la haine sur les réseaux sociaux après une publication Facebook de novembre 2023 où elle avait évoqué la possibilité de “ratonnades”

Trois ans d’inéligibilité, un stage de citoyenneté, 800 € pour chacune des trois parties civiles (S.O.S. racisme, Le mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples et la Ligue des Droits de l’Homme) et 1 000 euros de frais de procédure. Voilà la sanction infligée à Florence Médina, ex-candidate du partie d’Éric Zemmour aux élections législatives dans l’Hérault.

Elle comparaissait le 14 novembre dernier au Tribunal de Montpellier pour “provocation à la haine ou à la violence en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion”, après une publication publique sur sa page Facebook en novembre 2023 où elle réagissait à la mort du jeune Thomas, tué dans une fête de village à Crépols, dans la Drôme.

Sur ce message, on pouvait lire : “Si c’est la guerre que les racailles veulent ils vont l’avoir. Dans les années 80 il existait des ratonnades – au risque de choquer on peut recommencer, mais nous ne laisserons pas nos enfants se faire assassiner lâchement par des racailles en surnombres et armés. Puisque le Gouvernement ne bouge pas, les Français de Province vont montrer à Paris comment il faut les traiter. Il vaut mieux que les flics les trouvent avant les locaux, car il risque d’y avoir de gros dommages collatéraux – Chez les chasseurs et les agriculteurs, les wesh wesh ne vont pas faire la loi.

La défense élaborée par son avocat à base de “ma cliente n’est pas raciste elle a embauché une personne ivoirienne dans son entreprise” n’a donc visiblement pas convaincu le tribunal. Elle a dit jours pour interjeter appel.

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