Montpellier : relaxe ou bracelet électronique pour les inculpés de la manif du 12 février
Ce lundi 28 mars avait lieu le procès de trois inculpés de la manifestation montpelliéraine du 12 février dernier, accusés de violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique et dégradations.
Les trois manifestants de l’appel national du 12 février ne dormiront plus en prison. Après avoir été placés en détention provisoire à la suite de leur comparution immédiate le 14 février, leur avocat avait obtenu leur libération sous contrôle judiciaire treize jours plus tard.
Le premier des trois a été relaxé. Un autre a été condamné pour violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique, à cinq mois ferme avec un bracelet électronique, 500 euros plus 300 euros au titre de l’article 375 du code de procédure pénale, à chacun des trois policiers constitués parties civiles.
Le troisième a écopé de 4 mois ferme avec un bracelet électronique et de 76 840 euros d’amende et de réparations pour des dégradations sur la vitrine de BNP Paribas, plus 1000 euros pour l’article 475.
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