Montpellier. Retour sur la huitième assemblée générale des gilets jaunes
Le Poing
Publié le 3 février 2019 à 18:12 (mis à jour le 26 février 2019 à 14:21)
Sous un vent glacial, environ 130 personnes ont participé cet après-midi à Montpellier au parc du Peyrou à la huitième assemblée des gilets jaunes 34. De nombreuses personnes ont pris la parole pour faire le bilan des mobilisations précédentes, et proposer des pistes de réflexion et d’action pour l’avenir.
L’une des deux personnes qui avait été mandatée par l’AG de Montpellier pour aller à l’assemblée des assemblées – qui s’est tenue la semaine dernière à Commercy, dans la Meuse, en présence d’environ 75 délégués venus des quatre coins de la France –, a lu le texte écrit lors de cette rencontre nationale des gilets jaunes. Ce texte revendique notamment « l’augmentation immédiate des salaires, des minima sociaux, des allocations et des pensions, le droit inconditionnel au logement, à la santé, à l’éducation, des services publics gratuits et pour tous […], la fin de l’impunité pour les forces de l’ordre, [l’]amnistie pour toutes les victimes de la répression […], l’éradication de la misère sous toutes ses formes, la transformation des institutions (RIC, constituante, fin des privilèges des élus…), la transition écologique […], l’égalité et la prise en compte de toutes et tous quelle que soit sa nationalité (personne en situation de handicap, égalité hommes-femmes, fin de l’abandon des quartiers populaires, du monde rural et des outre-mers…) » L’AG de Montpellier a décidé aujourd’hui d’adopter ce texte, et il a d’ores et déjà été évoqué l’idée d’envoyer de nouveaux délégués lors de la prochaine AG des AG qui se tiendra dans quelques semaines à la Maison du Peuple de Saint-Nazaire et alentours.
Une personne blessée par un tir policier de LBD à Montpellier lors de l’acte VII a pris la parole pour dénoncer les violences qu’elle a subies hier à Paris lors de l’acte XII : « l’extrême-droite s’en est pris aux blessés, ils nous ont entouré, c’était violent ; psychologiquement, c’était encore pire que de se prendre un flashball ».
Un autre intervenant a livré un véritable « plaidoyer pour les ronds-points » : « être présent sur les ronds-points contribue beaucoup à populariser notre lutte, il ne faut pas les abandonner ! » Une autre personne s’est aussi félicitée de la manifestation d’hier : « les banques se sont barricadées, on a bloqué les tramways et les centres commerciaux, et en plus il y avait de la musique, c’était beau ! »
Plusieurs personnes ont pris la parole, dont un syndicaliste de Sud Solidaires, pour proposer des rassemblements le 5 février, jour de grève. Une étudiante a annoncé la tenue d’une Assemblée Générale le 5 février à midi sur le parvis des amphithéâtres de l’université Paul-Valéry « contre l’arrête licence, la loi ORE et la hausse des frais d’inscription et en soutien aux gilets jaunes et aux lycéens mobilisés ». Toujours le 5 février, une manifestation appelée par les syndicats partira à 14h du parc du Peyrou. Il a aussi été rappelé qu’une marche de la dignité en soutien aux personnes handicapées partira le 10 février à 11h de la place de la Comédie.
L’acte XIII est bien évidemment prévu pour samedi prochain à 14h sur la place de la Comédie.
L’une des deux personnes qui avait été mandatée par l’AG de Montpellier pour aller à l’assemblée des assemblées – qui s’est tenue la semaine dernière à Commercy, dans la Meuse, en présence d’environ 75 délégués venus des quatre coins de la France –, a lu le texte écrit lors de cette rencontre nationale des gilets jaunes. Ce texte revendique notamment « l’augmentation immédiate des salaires, des minima sociaux, des allocations et des pensions, le droit inconditionnel au logement, à la santé, à l’éducation, des services publics gratuits et pour tous […], la fin de l’impunité pour les forces de l’ordre, [l’]amnistie pour toutes les victimes de la répression […], l’éradication de la misère sous toutes ses formes, la transformation des institutions (RIC, constituante, fin des privilèges des élus…), la transition écologique […], l’égalité et la prise en compte de toutes et tous quelle que soit sa nationalité (personne en situation de handicap, égalité hommes-femmes, fin de l’abandon des quartiers populaires, du monde rural et des outre-mers…) » L’AG de Montpellier a décidé aujourd’hui d’adopter ce texte, et il a d’ores et déjà été évoqué l’idée d’envoyer de nouveaux délégués lors de la prochaine AG des AG qui se tiendra dans quelques semaines à la Maison du Peuple de Saint-Nazaire et alentours.
Une personne blessée par un tir policier de LBD à Montpellier lors de l’acte VII a pris la parole pour dénoncer les violences qu’elle a subies hier à Paris lors de l’acte XII : « l’extrême-droite s’en est pris aux blessés, ils nous ont entouré, c’était violent ; psychologiquement, c’était encore pire que de se prendre un flashball ».
Un autre intervenant a livré un véritable « plaidoyer pour les ronds-points » : « être présent sur les ronds-points contribue beaucoup à populariser notre lutte, il ne faut pas les abandonner ! » Une autre personne s’est aussi félicitée de la manifestation d’hier : « les banques se sont barricadées, on a bloqué les tramways et les centres commerciaux, et en plus il y avait de la musique, c’était beau ! »
Plusieurs personnes ont pris la parole, dont un syndicaliste de Sud Solidaires, pour proposer des rassemblements le 5 février, jour de grève. Une étudiante a annoncé la tenue d’une Assemblée Générale le 5 février à midi sur le parvis des amphithéâtres de l’université Paul-Valéry « contre l’arrête licence, la loi ORE et la hausse des frais d’inscription et en soutien aux gilets jaunes et aux lycéens mobilisés ». Toujours le 5 février, une manifestation appelée par les syndicats partira à 14h du parc du Peyrou. Il a aussi été rappelé qu’une marche de la dignité en soutien aux personnes handicapées partira le 10 février à 11h de la place de la Comédie.
L’acte XIII est bien évidemment prévu pour samedi prochain à 14h sur la place de la Comédie.
Nos articles sont gratuits car nous pensons que la presse indépendante doit être accessible à toutes et tous. Pourtant, produire une information engagée et de qualité nécessite du temps et de l’argent, surtout quand on refuse d’être aux ordres de Bolloré et de ses amis… Pourvu que ça dure ! Ça tombe bien, ça ne tient qu’à vous :