Un militant pro-palestinien violenté lors d’une action de boycott au Carrefour de Saint-jean-de-Védas
Ce samedi 6 décembre, alors que le collectif BDS-Urgence Palestine menait une action symbolique dans le Carrefour de Saint-Jean-de-Védas pour alerter sur les liens de l’enseigne avec des entreprises actives dans la colonisation et le génocide en cours en Palestine, un militant a été violenté par des agents de sécurité. Il a écopé de 7 jours d’interruption totale de travail et a déposé plainte
Samedi 6 décembre, les militants de BDS-Urgence Palestine, collectif non-violent de soutien au peuple palestinien, se rendent au Carrefour de Saint-Jean-de-Védas. L’enseigne, partenaire d’entreprises Israéliennes actives dans la colonisation et le génocide en cours en Palestine, est une cible régulière de ces militants, qui distribuent des tracts et réalisent des prises de paroles dans les rayons.
“D’habitude, nos actions de boycott se passent relativement bien car l’enseigne et la police savent qu’on est non-violents”, décrit Ibtissame, porte-parole du collectif. “Mais la direction a récemment changé, lors de la dernière action de boycott, ils nous avaient envoyé des agents de sécurité avec des chiens, et là, on a atteint un niveau de violence inédit. Alors qu’un de nos militants sortait un drapeau palestinien de son sac, des agents lui ont sauté dessus et l’ont étranglé et jeté au sol. Les gendarmes étaient présents mais n’ont rien fait. Pourtant, le drapeau palestinien n’est pas une arme !”, raconte-t-elle.
Un niveau de violence inédit et dangereux à été franchi par Carrefour !
— BDSF-UP-MTP (@BDSfmtp) December 8, 2025
Nous ne permettrons pas que la violence fasse taire notre engagement.
Nous continuerons à dénoncer les complicités économiques avec l’apartheid israélien !
1/2@CarrefourFrance pic.twitter.com/dpLb6RGVa7
Dans un communiqué paru ce lundi 8 décembre, le collectif dénonce “le caractère répété et ciblé de ces attaques dirigées contre un jeune homme d’apparence arabe, musulman… – la même personne contre qui le chien avait été lancé” quelques semaines auparavant.” Des faits qui soulèvent selon le collectif “des interrogations fondées quant à l’existence de pratiques discriminatoires en raison de l’origine, l’ethnie, la race, la religion, de cette entreprise de sécurité et de l’enseigne Carrefour.”
Emmené aux urgences tout de suite après l’action de boycott, le jeune militant a écopé de sept jours d’interruption totale de travail. Il a porté plainte pour violences aggravées.
Par ailleurs, BDS-UP organise un rassemblement ce vendredi 12 décembre à 8 heures devant la cour d’appel de Montpellier pour soutenir José-Luis, un de ses militants, poursuivi en appel par Carole Delga, Hussein Bourgui et Kleber Mesquida, élu socialistes du Département et de la Région, pour diffamation. En juillet dernier, le tribunal l’avait relaxé au sujet d’une pancarte sur laquelle figurait le visage des élus orné de la mention ““Israël et ses complices”.
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