Dans l’Hérault, les luttes contre les crimes de la police s’organisent

Le Poing Publié le 14 juin 2020 à 18:03

La journée de mobilisation du 13 juin a été historique, réunissant près de 100 000 personnes à Paris, et des milliers dans plusieurs autres grandes villes comme Marseille, Lyon ou encore Montpellier.
Dans l’Hérault, les luttes contre les crimes de la police se structurent et s’organisent.
Sur Béziers, où Mohamed Gabsi a trouvé la mort dans la foulée d’une intervention de la police municipale le 8 avril, une marche blanche aura lieu samedi 20 juin à 15h au départ de la sous-préfecture. Un collectif est en cours de formation sur la ville pour mobiliser sur la question, avec une réunion programmée ce mari 16 ò 17h dans les locaux de la Cimade.
Tout comme Georges Floyd et Adama Traoré, l’autopsie a conclu que la mort est due à une pression trop importante au niveau des cervicales, causant de nombreux dégâts ainsi qu’un syndrome asphyxique. La technique employée pour maîtriser M. Gabsi, connue pour son taux de mortalité, et le fait d’être comprimé par les 250kg des 3 policiers qui l’immobilisaient à terre mettent en cause les policiers municipaux dans sa mort.
Sur Montpellier, l’AG contre les violences d’état et pour les libertés appelle à une réunion ouverte, mardi 16 également, à 19h30 au local associatif Le Barricade, 14 rue Aristide Ollivier.

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