“On est les oubliés des oubliés du Ségur” : les salariés de Mon Oustal rassemblés pour leurs droits

Le Poing Publié le 30 mars 2022 à 14:59

Une vingtaine de salariés de la maison d’enfants Mon Oustal de Saint-Pons de Thomières se sont retrouvés dans l’après-midi du mardi 29 mars sur la Comédie de Montpellier. Ils demandent à ce que l’ensemble des salariés du social, personnels dit technique compris, soit inclu dans le périmètre de la prime du Ségur (183 euros par mois).


Alors que des négociations sont en cours pour l’accès des salariés de la filière éducative du social à la prime Ségur, bon nombre des employés de la maison d’enfants Mon Oustal de Saint-Pons de Thomières se définissent comme les “oubliés des oubliés du Ségur”. Cuisiniers, maitresses de maison, personnel administratif, ne sont pas inclus dans le périmètre de la prime, ni dans celui des négociations en cours
“Pourtant on travaille tous dans le même établissement”, nous explique Jean-Luc, veilleur de nuit. Des éducateurs spécialisés de l’établissement ont aussi fait le déplacement, bien que concernés eux par ce qui est présenté comme la dernière étape du Ségur, en solidarité avec leurs collègues. Jean-Luc rapelle que “le coefficient de rémunération de certains des salariés est inférieur au SMIC.”
Autre revendication : la revalorisation du point d’indice, qui détermine les salaires des employés de la fonction publique. L’absence de coordination, voire même de communication, avec les acteurs montpelliérains des luttes du social et du médico-social étonne. La CGT, Sud Santé Santé Sociaux et le Collectif d’Actrices et d’Acteurs du Social et des Oubliés de la Société (CAASOS), à l’origine de mobilisations d’ampleur apuuyées sur des journées d’action nationale les 7 décembre 2021, 11 janvier et 1er février 2022, n’étaient pas au courant, selon nos informations, de la venue des salariés de Mon Oustal.

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